lundi 2 novembre 2009

Pedretti transféré au Paris Football Gay.

Devant la plastique de l'argentin Costa, Pedretti n'a pu, cette fois-ci, cacher son goût prononcer pour le marquage à la culotte.

"C'est une épreuve difficile pour Benoît mais il doit comprendre que sa présence risque désormais de contaminer tout notre vestiaire. Si son cas s'avère incurable, il y a des clubs qui sauront alors lui offrir épanouissements sportif et sexuel".  C'est par ces quelques mots que Alain Dujont, président de l'AJ Auxerre, a justifié le transfert imminent de Benoît Pedretti pour le Paris Football Gay. 



Cette décision fait suite à la polémique autour des révélations des attirances homosexuelles de l'ancien international français après le match Auxerre - Montpellier de ce week-end. En effet, c'est dans les travées du stade de l'Abbé-Deschamps que le "pot aux roses" a été découvert. Agacé par la défaite de son équipe, le président héaultais, Louis Nicollin, se disait très inquiet de l'influence d'une "tafiolle" sur une rencontre d'hommes et redoutait "une contagion au sein de son équipe". Interloqués par une telle annonce, les journalistes de Canal+, présents sur les lieux, se sont alors renseignés et ont confirmé immédiatement les propos de "Loulou". 

En Grande Bretagne, cela fait fort longtemps que les tendances sexuelles des uns et des autres sont admises dans le jeu. Peu importe les risques de contagion. Décidément, il n'y a plus de morale.

Par conséquence, afin d'éviter toute épidémie dans le championnat de France, le club bourguignon a décidé d'anticiper une suspension de son joueur et l'isoler dans des structures adaptées à ces individus. Ce matin, sur les ondes de Europe1, l'emblématique entraîneur auxérois, Guy Roux, se disait satisfait de cet isolement. "Il est important de tenir à l'écart les joueurs qui sont contaminés par cette maladie. Une fois qu'on l'aura guéri, il pourra revenir au club. C'est important de ne jamais fermer la porte à ceux qui sont en difficulté". Il est évident que ce témoignage ira droit au coeur du capitaine de l'AJA. Pour autant, Pedretti tenait à réagir à de telles accusations : "je ne suis pas malade. J'ai ma place sur le terrain. Même si j'aime le marquage à la culotte, ça ne fait pas de moi un homosexuel. Il est vrai que j'ai dîné cette semaine chez mon cousin, à Paris, dans le marais, mais on m'a affirmé qu'il n'était pas contagieux".  Si cet argument est légitime, il n'en demeure pas moins que le conseil de l'éthique a également apporté son soutien au club de l'Yonne pour son anticipation et son sens des responsabilités.
Il est évident que les instances fédérales auront à coeur de ne pas revivre la triste période qui avait touché le Paris-Saint-Germain dans les années 1990. A l'époque, une épidémie venue d'Amérique du Sud avait gangrené le groupe parisien. Des brésiliens, porteurs du virus de la "transexualité aiguë" avait été transféré à l'intersaison et avait par la même occasion décimé l'effectif du club de la capitale. Devant le laxisme des autorités, les joueurs avaient été placé tardivement en quarantaine dans le bois de Boulogne. Ils n'en sont jamais ressorti. 

Cet homme a porté le maillot du PSG durant la saison 1993-94. Contaminé au mois de novembre, il exerce son nouveau métier dorénavant sous le nom "Samba, la reine du petit pont". (pour des raisons de sécurité, nous tairons son identité et ne dévoilerons pas entièrement son visage).

Nous comprenons très bien que le placement de Benoît Pedretti dans le club du Paris Football Gay constitue une alternative qui permettrait à chacun de trouver son compte. Le joueur pourrait se soigner tout en continuant à pratiquer le football. De plus, si cette guérison s'avérait être un échec, les footballeurs professionnels seraient à l'abri de toute contagion. Il est donc primordial que le football reste une sport de "mâles" ou blagues salasses et homophobes occupent une place de choix dans les vestiaires et tribunes de France.