vendredi 20 février 2009

La LFP rime avec l'UMP.






                    







 

LFP et UMP : un projet commun dans l'intérêt de tous. Enfin, surtout des plus riches

À l'heure où les sportifs antillais osent enfin prendre position en faveur du mouvement social en Guadeloupe, la ligue professionnelle de football (LFP) n'a pas tardée à prendre le contre-pied de ces derniers et a fait savoir, par l'intermédiaire de son président, Frédéric Thiriez, que le football français devait désormais s'inscrire "dans le cadre de la politique de relance économique annoncée par le chef de l'État et le gouvernement. Non seulement le football français n'est pas indifférent aux difficultés du monde qui l'entoure, mais il sera fier d'apporter sa contribution à l'effort national de relance".

Frédéric Thiriez devrait prochainement être nommé médiateur auprès d'Eric Besson

Adepte des provocations et controverses, cet avocat au conseil d'Etat et à la cour de cassation, désigné par ses proches comme un homme de gauche, a donc décidé, à l'instar d'Eric Besson, de rallier  le camp d'un gouvernement aux aboies. Doit-on réellement être surpris par une telle volonté politique ? Frédéric Thiriez aura-t-il, un jour, le soucis du partage, de la redistribution vers les moins aisés ? Rien n'est moins sûre.

Il semble indéniable que la LFP s'insère idéalement dans l'idéologie ultra-libérale tant la redistribution des droits de retransmission télévisée favorise les clubs (ou entreprises) les plus riches. Malgré les plaintes récurrentes des présidents des petites équipes (Nancy, Valenciennes, etc), les 600 millions d'euros, versés par Canal+, rapportent beaucoup plus à l'ogre lyonnais qu'aux modestes grenoblois. Néanmoins, selon Jean Michel Aulas, président du septuple champion de France, "cette somme est dérisoire et elle explique en partie les mauvais résultats de son équipe sur le devant de la scène européenne"
Le partenariat de la LFP avec le gouvernement ne s'arrête pas là. Récemment, Frédéric Thiriez a déclaré que la rénovation des stades "peut contribuer à l'effort national de relance. Il faut relancer l'activité économique, le bâtiment, l'emploi. Si nous lançons ce programme de rénovation des stades, cela va représenter 15000 emplois pendant la phase de contruction de 2010 à 2014". Alors que certaines tensions étaient établies entre le gouvernement de De Villepin (et notamment Jean François Lamour) et la LFP, il semble aujourd'hui certain que les relations avec le gouvernement de Fillon ( et Bernard Laporte) se soient particulièrement adoucies. 

Hier, cet état de connivence a touché son paroxysme.

En effet, en plein conflit guadeloupéen, la ligue professionnelle a entamé une phase de blanchiment des "nègres". Peu importe l'origine des joueurs, qu'elle soit antillaise, sénégalaise, malienne ou camerounaise, l'important est que leurs racines ne rappellent plus notre glorieux passé colonial.

Cette semaine, Lilian Thuram déclarait pourtant que "l'histoire de la Guadeloupe, c'est l'histoire de l'esclavage, ça existe encore aujourd'hui. Il y a encore des gens qui dirigent en Guadeloupe et qui s'appellent les békés". La réaction de la LFP ne tarda pas. Des joueurs de couleur (Makelele, Sessegnon et Keita) ont donc été convoqués par la ligue afin de s'expliquer sur d'éventuels actes de violence sur le terrain. Selon un proche du dossier, "le but n'est pas de les suspendre mais de les blanchir (...) Blanchir un joueur de couleur constitue dorénavant un acte symbolique pour une population en quête de reconnaissance après un passé torturé par l'esclavage et un présent bafoué par des inégalités inouïes avec les continentaux". Derrière ce blanchiment se cache toutefois une volonté de désaffiliation culturelle. En procédant de telle sorte, la LFP tire un trait définitif sur la notion de différence entre les hommes, et anéantie par la même occasion les relations intercuturelles. 

"Je te dis que le meilleur moyen de créer notre grande identité nationale, c'est d'anéantir symboliquement leurs différence".

En partenariat avec le ministère de l'immigration, de l'intégration et de l'identité nationale, la ligue professionnelle de football a certainement rendu un grand service au gouvernement en place. En uniformisant symboliquement le faciès de tous les footballeurs (et en attendant de l'étendre à l'échelle nationale), elle permet incontestablement de rendre caduque tous les discours sur une éventuelle situation post-coloniale.  Dorénavant, les antillais ont les mêmes revendications que les continentaux : le pouvoir d'achat et les salaires. C'est déjà ça de gagner.

Les nouveaux locaux de la Ligue Professionnelle de Football

Dès lors, en lavant plus blanc que blanc, vous comprendrez très bien que la LFP participe amplement à la relance nationale voulue par Nicolas Sarkozy.


lundi 16 février 2009

"Vive le sport sur la 2, vive le sport sur la 3 et vive le sport sur la 2 et la 3".

Il semblerait que les cerveaux de France Télévisions aient été kidnappés.

Interrogé, ce matin, sur le bilan des Championnats du Monde de Ski, le maire de Val d'Isère, Marc Bauer, ne pouvait cacher sa joie : "Du côté festif, malgré une météo un peu capricieuse, on a eu de très belles épreuves, et des animations sur le front de neige qui ont eu du succès"

Le triple médaillé d'or des Jeux de Grenoble (1968), Jean-Claude Killy, vantait quant à lui, sur l'antenne de France 2, la réussite sportive mais surtout populaire d'une telle compétition : "Plus de 40000 personnes pour une épreuve de ski est extraordinaire. Tout ceci fut possible grâce à la gratuité des transports et des épreuves. Je tiens à remercier tous les bénévoles qui ont travaillé sans relâche pour que cette fête soit une réussite. Et je profite de l'occasion qui m'est donnée pour remercier France Télévisions, sans qui, ces championnats n'auraient pu se dérouler".

A l'instar de Guy Drut ou David Douillet, Jean-Ckaude Killy travaille en sous-marin pour les plus hautes sphères de l'État.

Car, en s'engageant publiquement à diffuser en direct un sport peu rentable, France Télévisions a selon son directeur des sports, Daniel Bilalian, "rempli sa mission de service public, dans toute sa noblesse". Avec un investissement de 7,5 Millions d'euros, le pari semblait d'autant plus risqué qu'aucune négociation n'avait permis la retransmission d'épreuve en "access prime time". 

"T'es certain qu'il faille garder Gérard Holtz sur France 2 ?"  
"Mais oui, il fait du vélo avec Nicolas et en plus, les français ne comprennent rien."

Malgré ces aléas, France Télévisions peut tirer un bilan extrêmement positif de ces championnats. Les médailles françaises, certes remportées rapidement, peuvent expliquer cette réussite mais au-delà de ces performances, le service des sports a su, une nouvelle fois, tirer profit d'une équipe de journalistes extraordinaires. 
Après l'échec du Dakar, le service des sports se devait de réagir. Alors "les petits plats ont été mis dans les grands". Orchestré par le charismatique Gérard Holtz, les retransmissions se déclinaient en deux thèmes :  d'une part, les interviews du très dynamique, Jean René Godard et de l'ex-championne olympique, Carole Montillet. D'autre part, les analyses des anciens champions, Antoine Dénériaz, et Luc Alphand, ce dernier s'étant remis très rapidement de son limogeage de chez Mitsubishi.

La fuite des cerveaux ne se limite pas en France qu'aux enseignants-chercheurs.

Face à cette belle brochette, le téléspectateur fut une nouvelle fois sevrer d'analyse réflexive sur le sport. Au contraire, comme tout bon médias d'État qui se respecte, il fut "abêtit" à grand coup de fausses valeurs du sport; des valeurs bien adaptées au climat social ambiant : "il a travaillé dur pour en arriver là"; "Il a traversé des épreuves difficiles mais aujourd'hui il est récompensé". Fidèle à sa réputation, le grand reporter de France 2, Gérard Holtz, nous a donc livré, durant cette quinzaine, tout l'attirail du parfait "bisounours", le vendeur de rêves qui n'hésite pas à prendre des risques démesurés pour nous vendre "sa beauté du sport". Peu importe le résultat de la course, ce qui compte, c'est que le vainqueur ait perdu un proche peu avant la compétition ou qu'il ait eu un grave accident. Pas de belle victoire sans souffrance. Telle est la devise de France Télévisions. 

Abêtir pour asservir : un projet politique de grande ampleur. (cf l'isthme de Taroop & Glabel)

Le succès de la chaîne publique constitue donc une bonne nouvelle à 12 mois des Jeux Olympiques de Vancouver. Chacun d'entre nous pourra alors envisager de suivre les performances de nos skieurs français grâce une nouvelle fois à l'éclairage idyllique du service des sports de France Télévisions : Vive le sport sur France 2, Vive le sport sur France 3 et Vive le sport sur France 2 et France 3 !!!



mercredi 11 février 2009

Domenech attend Maradona comme le Messi.

Un exemplaire des billets du match France - Argentine

Raymond est heureux. Conspué, critiqué ou bafoué par les analystes sportifs après chaque annonce de composition d'équipe, le sélectionneur de l'équipe de France a vécu une semaine de préparation de match nettement moins tumultueuse qu'à l'habitude, grâce à un homme, le sélectionneur de l'équipe d'Argentine, l'ancien Messi, Diego Maradona. 

Arrivé à Marseille pour y préparer un match amical contre les bleus, le nouveau sélectionneur argentin a en effet, attisé les foules dès son arrivée à l'aéroport de Marignane. Parmi tous ces voyeurs, se trouvait bien évidemment toute la meute journalistique, celle qui aimait, il y a peu, faire de nombreuses ventes avec des clichés de l'ancien prodige, méconnaissable, dépendant à l'alcool et à la drogue. Comme souvent, ces journalistes ont retourné leur veste. La main de Dieu serait devenue, à les écouter, une des valeurs du sport, dans une société française où la religion catholique tente de refaire surface. Ils aiment alors nous rappeler que Diego aurait pu, à deux reprises, évoluer à l'Olympique de Marseille, sous l'ère Tapis. Le voir, ce soir, fouler la pelouse du Vélodrome, constitue vraisemblablement  une belle histoire à tous les nostalgiques des matchs truqués, achetés, période où les joueurs pouvaient se doper et se droguer en toute impunité.
Toujours est-il que Raymond jubile. Voulant vérifier que la presse n'avait dieu que pour "El Pibe de Oro" (le gamin en or), il a sélectionné à la dernière minute le souffre douleur des Larqué, Menez et consort, le défenseur lyonnais, Jean-Alain Boumsong. Face à la léthargie ambiante, l'homme fort des bleus laissa même entendre que le "joueur qui n'a pas le niveau de DH" selon les mots de Courbis, pourrait être titulaire ce soir. 

A l'heure où nous écrivons cet article, les médias n'ont toujours pas réagi. Boumsong ne joue pas et les hommes de Diego, emmené par Messi, réalisent un récital. Evoluant sous les hourras du public, les argentins, vêtus de ciel et blanc, mènent 2-0. 

Demain, la presse, envoûtée par la performance argentine, vantera incontestablement le talent de Lionel Messi et notera l'influence de Maradona sur ses joueurs. Cet enthousiasme permettra à Domenech de passer quelques jours sans haine et calomnie. Pour autant, cet euphorie journalistique ne durera pas. Dans quelques jours, le quotidien français va reprendre le pas sur l'irrationnel. Une mauvaise nouvelle pour Raymond qui devra faire face à une déferlante négative. 

vendredi 6 février 2009

Michael Phelps demande l'asile politico-sportif.

Reverra-t-on un jour Michael Phelps sur un podium international, représentant les Etats-Unis ? Rien n'est moins sûre.

"D'évidence, j'ai manqué de discernement et c'est quelque chose dont je ne suis pas fier.  J'ai toujours tiré les leçons de toutes les erreurs que j'ai pu faire dans ma vie. Ca ne se reproduira plus"

C'est par ces quelques mots que le nageur américain, Michael Phelps, a tenu à justifier, hier, sa rupture avec les Etats Unis et par conséquent son besoin d'obtenir le droit d'asile auprès d'une autorité souveraine où "protection et soutien seront incommensurables". Conscient de la manipulation médiatico-politique dont il est victime depuis son retour triomphant des Jeux de Pékin, la réaction de l'octuple médaillé d'or 2008, certes excessive, marque incontestablement le malaise qui s'est installé au fil du temps entre les sportifs américains et les institutions. 

Car derrière la bannière étoilée, perdure depuis de nombreuses années le besoin quasi existentiel d'être performant sur le devant de la scène (sportive) internationale. Ce culte de la victoire a malheureusement abouti à de nombreuses dérives dont la corruption et le dopage ne sont que des prémisses. Or, depuis l'affaire Balco, les instances américaines se doivent de faire table rase sur un passé dont elles ne peuvent être fières. Chacun a encore en mémoire les performances de Jackie Joyner-Kersee durant la Guerre Froide ou encore les victoires sur le Tour de France de Lance Amstrong. C'est ainsi que depuis peu, le sport américain cherche à se racheter une conduite qui le pousse parfois à la caricature. En effet, chaque abus d'alcool ou de fumette se ponctue par des "petits" mois de suspension. C'est ainsi que le skieur Boddy Miller s'est vu contraint de s'excuser publiquement lorsqu'il avait vanter les bienfaits du cannabis avant des descentes.
 
L'Amérique qui gagnait. Ce sont des recors qui ne tomberont jamais.

Cette semaine, Michael Phelps a donc été victime de cette politique populiste. En effet, une suspension de trois mois lui a été donné pour avoir utilisé une "pompe à eau" et ainsi fumé du cannabis. C'est devant cette "trahison dont il se sent victime" que le nageur a décidé de quitter le pays. Malgré les menaces des dirigeants et des sponsors qui pèsent sur lui, le natif de Baltimore semble déterminer à obtenir l'asile politico-sportif.

Le tabloïd anglais a tout fait pour promouvoir la pipe à eau. Mais pour qui marche t-il ?

Devant une telle volonté, de nombreux pays se sont portés candidat afin d'accueillir le surdoué des bassins. L'Iran, berceau de la pompe à eau, et accessoirement ennemi juré des Etats Unis, faisait ce matin figure de favori. 

Il peut avoir le sourire. En récupérant la star américaine, Ahmadinejad montre à chacun que l'Iran est une merveilleuse terre d'accueil.

Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, se déclarait confiant quant à l'issu des négociations, tant son  pays possède des arguments de poids : "je pense que Michael va venir chez nous car nous possédons les armes qui lui permettrons une protection sans partage. Par ailleurs, nous sommes sur le point de tomber d'accord avec l'entourage du nageur afin de pallier les éventuels désengagements de ses sponsors". Il est évident que le sponsoring constitue aujourd'hui une manne financière non négligeable pour un sportif dont la spécialité est loin d'égaler des sports comme le basket, le hockey ou le football. Devant la déception de l'équipementier Speedo, ou de l'horloger Omega, Phelps devrait se voir proposer par l'Iran le statut d'ambassadeur de la pipe à eau dans le monde entier. Depuis plusieurs années, une guerre sans merci se joue entre historiens afin de connaître la véritable origine de cet outil. 
Un tel émissaire en la personne de Michael Phelps fera incontestablement pencher la balance du côté de l'hypothèse perse, au détriment de l'Ethiopie ou de l'Afrique du Sud. Toujours est-il que cette affaire constitue une aubaine pour un pays qui est en quête de réhabilitations aux yeux du monde.

Maradona aurait quant à lui demandé droit d'Asile à Cuba. Affaire à suivre !

Comme souvent, nous laisserons le mot de la fin au philosophe Bernard-Henri Lévy qui s'exprimait hier sur tous les médias : "Un américain protégé et soutenu par l'Iran relève bien évidemment de la farce mais j'ai bien peur que cette stratégie de recrutement de sportifs, intellectuels ou scientifiques s'avère payante à l'avenir. Le monde occidental doit désormais avoir peur". 

lundi 2 février 2009

Le Zénith St Petersbourg exclu de toute compétition internationale ?

"Toute discrimination d'un pays, d'un individu ou d'un groupe de personnes pour des raisons d'ethnie, de sexe, de langue, de religion, de politique ou toute autre raison est expressément interdite sous peine de suspension ou d'exclusion". (Article 3, Statuts de la Fifa)

Alors que le continent africain s'apprête à accueillir pour la première fois la coupe du monde de football (2010), l'article 3 des statuts de la FIFA, intitulé "Non discrimination et lutte contre le racisme" sonne comme une piqûre de rappel à tous ceux qui ont en mémoire l'exclusion de l'Afrique du Sud pour tout événement sportif lors de la triste période d'apartheid (1948-1991). A l'époque, la séparation raciale était clairement établie. Dans le sport, elle s'illustrait par la non convocation de joueur de couleur dans les équipes nationales.

Ces temps, pas si lointain, sont heureusement révolus. Tout du moins, le croyait-on. En effet, depuis plusieurs semaines, l'UEFA, avec à sa tête Michel Platini, enquête sur les éventuelles discriminations au sein des clubs et des équipes nationales. Après de longues investigations, le verdict est alors tombé aujourd'hui : un club russe, le Zénith St Petersbourg, ne répond pas à la charte contre le racisme. Le lauréat 2007 de la Coupe de l'UEFA s'est donc fait épingler pour ségrégation. Devant l'ampleur d'une telle annonce, l'entraîneur hollandais de l'équipe russe, Dick Advocaat, a tenu, lors d'une conférence de presse, à atténuer cette accusation : "Il est vrai que nous n'avons aucun joueur de couleur dans notre effectif mais c'est parce que les blancs s'acclimatent mieux aux hivers rugueux de la Russie"

Un Zénith bien pâle !!!

Pourtant, l'une des stars du championnat russe est de couleur. Vagner Love, attaquant brésilien du Spartak de Moscou, enchaîne depuis plusieurs saisons des performances qui attirent aujourd'hui les plus grands clubs. Il semble donc que l'adaptation aux températures soit possible. Selon l'attaché de communication du club, "de nombreuses équipes européennes jouent sans joueurs de couleur. Nous ne sommes pas les seuls alors pourquoi un tel procès". Il aurait également pu ajouter que de nombreuses équipes africaines et asiatiques jouent sans joueur blanc. Mais la question n'est pas là. Contrairement à tous ces clubs, le Zénith se distinguent par une politique discriminatoire. En effet, jamais, le club n' a aligné, semble-t-il, un homme noir dans ses équipes. Fondé en 1925, le club russe s'inscrit indéniablement sur les thèses racistes du déterminisme biologique et culturel pour expliquer ses différents recrutements. 

"Je suis noir, je joue en Russie et mon maillot est à manche courte. Et surtout, j'emmerde le Zénith".

Face à de telles certitudes, Michel Platini a dorénavant l'occasion de montrer à toute l'Europe que l'UEFA n'est plus de connivence avec les grands puissants. Certes, le Zenith possède un supporter de poids, en la personne de Dimitri Medvedev, actuel président de Russie. Certes, ce club est la propriété de l'empire Gazprom, "état dans l'état, devenu levier majeur de la politique de Poutine" (courrier international.com , fevrier 2007) et Medvedev. 

Le salut des supporters du Zenith.  La Lazio doit être jalouse ?

Toujours est-il que malgré ces atouts de poids, le club ne devrait pas échapper à une sanction à la hauteur de la faute : une exclusion de toute compétition internationale.