vendredi 18 juin 2010

Catastrophe naturelle en Afrique du Sud : au moins 23 morts français

Visiblement, la tornade mexicaine n'a pas fait que des victimes !!!

23 corps français ont été retrouvés sans vie dans la nuit de jeudi à vendredi, à Polokwane (nord de l'Afrique du Sud), après le passage de la tornade mexicaine, "el tricolor".

L'ensemble des victimes se trouvait sur un terrain de football et personne n'eut ni le temps, ni la force de réagir face à la vitesse et la répétition des vagues mexicaines.
Pourtant, l'alerte rouge avait été déclenchée tant la tempête s'annonçait terrifiante. Malgré tout, les français, présents dans la région depuis quelques semaines, avaient tenu à rassurer tout le monde. Patrice Évra, dont le corps n'a pour l'heure, été retrouvé, déclarait il y a quelques jours : "nous sommes conscients des risques encourus mais nous sommes solidaires et notre mental est à toute épreuve". Ses paroles n'ont malheureusement pas eu les effets escomptés.

Franck Ribéry a été le premier français retrouvé après le passage de la tempête. Il était alors 20h45 (début de la rencontre : 20h30)

Au delà des pertes humaines, le journal "Le parisien" s'inquiète ce matin des dégâts économiques qui "pour l'heure ne peuvent être chiffrés". Roseline Bachelot, le ministre des sports et de la santé, doit tenir, ce midi, une réunion de crise afin d'évaluer les pertes humaines mais surtout financières. Luc Chatel, le porte parole du gouvernement, a, quant à lui, tenu à réagir : "il est évident que cette tragédie va accentuer dans les prochains jours le sentiment de crise chez nos concitoyens".

Domenech et son adjoint Mankowski, le regard hagard, meurtris par cette tornade

A l'heure où les témoignages pleuvent, Raymond Domenech, l'un des rescapés, ne pouvait, hier soir, cacher son émotion devant ce naufrage collectif et avait les peines du monde à expliquer la soudaineté du déluge mexicain: "je n'ai pas eu le temps d'assimiler (...) il faut que je trouve les mots".

Désormais, avant panser nos plaies et reconstruire, il va falloir que les instances dirigeantes répondent à quelques questions. Les fondations étaient-elles faites pour résister à une telle tornade? Etait-il possible de construire un jeu efficace sur un terrain propice aux catastrophes naturelles? Bien évidemment, Domenech, l'homme qui a conduit ces français à leur perte, se trouve au centre de toutes les critiques et son procès laissera vraisemblablement augurer d'une fin tragique pour cet homme. En effet, le parquet de Bobiny a déjà annoncé qu'il devra répondre devant les juges d'homicide involontaire.

Afin de réchauffer le coeur des français, l'association France 98, toujours en quête de solidarité, se propose une nouvelle fois de venir en aide aux sinistrés. A l'instar de la catastrophe Xynthia, les footballeurs, champions du monde en 1998, pourraient rechausser les crampons afin de jouer le match de la dernière chance contre les Bafanas d'Afrique du Sud. Robert Pirès, Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu, à l'initiative de cette idée, seraient actuellement sur le point de finaliser le projet. Selon un proche du dossier, les champions du Monde 98 récupèreraient, en cas de qualification, les primes accordées initialement aux français défaits et défunts.

Le puissant lobby France 98 réussira-t-il à avoir la peau de Domenech. Elle se portera en tout cas partie civile lors du procès du sélectionneur français.

Les médias qui emploient ces anciens champions du monde ont aussi fait preuve d'une grande générosité en se séparant pour l'occasion de leurs consultants de luxe.
Si le spectacle offert par le football français risque à nouveau d'être néfaste à la vue, il est certain que cette initiative permettra au moins de nous soulager l'audition.

lundi 8 mars 2010

Domenech a demandé la démission de Rama Yade.

La tête basse, Rama Yade ne pouvait uniquement regretter que le sportif s'invite dans la politique.

"Je pense que j'ai la légitimité pour occuper ce poste contrairement à certaines qui sont uniquement présentes pour parader auprès des champions et pour profiter, à l'occasion des buffets froids d'après match." Personne ne pourra désormais dire que l'actuelle ministre de l'écologie, Chantal Jouanno, manque de courage. En effet, auréolée d'un treizième titre de championne de France de Karaté, notre "écolo-sportive" a, hier, en soirée, lancé un pavé dans la marre.

Jouanno a été obligé de taper du poing pour se faire entendre. Selon certaines sources, Eric Besson aurait également peur de prendre une trempe.Le porte parole du gouvernement, Eric Lefebvre, aurait alors réagi : "La honte, il a peur des filles".

Pour la première fois, une personnalité a donc osé remettre en cause les compétences de la secrétaire d'État aux sports, Rama Yade. Pourtant, rien ne laissait présager d'une telle attaque. Rama jouit aujourd'hui d'une popularité sans commune égale dans le monde de la politique et son travail fait l'unanimité à tel point que les caustiques Marianne et Libération en sont sous le charme. Néanmoins, ces déclarations ont permis à certaines langues de se dénouer. Ce matin, le sélectionneur de l'équipe de France de football, Raymond Domenech, est venu apporter son soutien à Chantal Jouanno tout en fustigeant le gouvernement : "Le Président Sarkozy et François Fillon doivent au plus vite se remettre en question après les régionales. Il faudra renouveler toute l'organisation du ministère des sports, revoir son fonctionnement et rebâtir une véritable équipe gouvernementale. Il aurait fallu changer de secrétaire d'État aux sports après les nombreux fiascos que connaît le sport français actuellement et après les nombreuses difficultés que rencontre Rama Yade pour mener à bien une véritable politique sportive dans notre pays".

A en croire Domenech, l'ancienne secrétaire d'État aux affaires étrangères ne devrait pas rester longtemps aux Sports. Il ne fait de doute pour personne que les déclarations du très influent sélectionneur des bleus devraient avoir des répercussions sur la politique française. Selon le quotidien "Le Parisien", Sarkozy envisagerait de placer Rama Yade à la culture, un autre ministère prioritaire de la politique gouvernementale, afin de mener à bien quelques projets ambitieux. Ce mini-remaniement viendrait ainsi tempérer les sentiments de Domenech à l'égard de la personnalité politique préférée des français et éviterait, par la même occasion, que ce dernier ne démissionne de ses fonctions.

"De toute façon, personne ne peut me virer, après chaque match de l'équipe de France, on ne parle que du jeu merdique de mes joueurs et de mon incompétence. Du coup, on n'oublie qu'on est gouverné par des cons".

Par conséquent, cette affaire prend une tournure que nul ne pouvait envisager encore hier matin. Rama Yade se trouverait alors au centre d'une stratégie de communication pour la moins manichéenne : afin que Domenech conserve son titre de personnalité la plus détestée des français, il faudrait qu'il reste en fonction. Dès lors, Sarkozy, n'aurait d'autre choix que de placer Rama Yade dans un autre placard.
En effet, concerné par ce classement et au combien soucieux de son image, notre président en a, visiblement, fait une affaire personnelle.

samedi 13 février 2010

Incident diplomatique à Vancouver

L'heure n'était pas à la fête ce matin, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver, mais plutôt à l'émotion.
Hier, lors de la deuxième séance d'entraînement, le lugeur géorgien, Nodar Kumaritachvili, a en effet, été victime d'une sortie de piste mortelle alors qu'il se trouvait à la sortie du virage n°16 de cette descente la plus rapide au monde.
Les images sont terribles et ne sont pas sans rappeler l'accident de la Princesse Lady Di sous le pont de l'Alma, à Paris. Toutes les télévisions se sont ainsi relayés pour montrer (et remontrer) ce jeune homme de 21 ans s'enrouler autour d'un des pylônes soutenant le toit de la piste.

Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui dénoncent la dangerosité de cette piste, pourtant considérée comme un joyau de technologie. Un an plus tôt, lors d'un tournoi pré-olympique, certains s'étaient déjà indignés des vitesses inquiétantes (150 km/h) générées par le profil de cette descente.
D'autres évoquent tout simplement une "regrettable erreur de pilotage".

La gestion de l'affaire se trouve être une pente savonneuse pour les organisateurs des JO

Pourtant, ce matin, le gouvernement géorgien, jugeant ces explications farfelues, a demandé une enquête afin d'élucider cette tragédie. Selon un proche de la famille du défunt, le président géorgien, Mikheil Saakachvili, redoute "que les russes soient derrière cet accident". Le ministre des sports géorgien n'hésitait pas, quant à lui, à parler de "meurtre".
En effet, plusieurs indices laissent présager à la thèse de l'assassinat. Les images démontrent en effet la perte d'une pièce de la luge, contraignant vraisemblablement le pauvre lugeur à la perte de sa machine. Richard Coffin, en repérage pour France Télévision, a constaté sur la luge "des craquements, c'était horrible".

Relevant certains dysfonctionnements sur leur luge, les lugeurs géorgiens avaient menacé de ne pas prendre part à cette séance d'entraînement. L'organisation avait pris ces menaces au sérieux, promettant alors une révision complète des machines le jour des épreuves officielles. Malgré ce signe, l'entraîneur géorgien regrettait ouvertement que chaque délégation ne puisse avoir avec elle des responsables de l'entretien des luges : "les skieurs ont leurs farteurs alors que nous, nous sommes livrés à la merci d'une personne que nous ne connaissons pas".

"Moi, je ne comprends pas. Personne n'a jamais accusé mon farteur d'être le responsable de mes chutes."

Dorénavant, tous les regards se portent sur celui qui avait en charge l'entretien des luges de toutes les délégations. Selon la presse canadienne, ce dernier serait un ancien champion de skeleton, le russe Ygor Todorov. Si de lourds soupçons portent sur lui, c'est que son passé laisse pantois. Ayant oeuvré pour l'armée russe lors de la guerre en Tchétchénie, Todorov s'était reconverti dans les années 90, s'adonnant à sa passion pour les sports de glisse et notamment le skeleton où il était devenu en 1995 champion de Sibérie. En 1999, ses compétences en mécanique lui avaient permis d'avoir le poste de responsable de l'entretien des luges et bobsleighs auprès du CIO. Si son travail a toujours été irréprochable, comme aime le rappeler Jacques Rogge, son passé semble toutefois le rattraper.

Le défilé de la délégation russe avec ici son porte drapeau

Pour autant, de telles accusations ont mis le premier ministre russe, Vladimir Poutine, dans une colère noire, promettant ainsi, des représailles envers tous ces accusateurs. Une fois de plus, la Géorgie s'apprête donc à revoir les chars russes dans les rues de la capitale Tbilissi.
Deux ans après le conflit russo-géorgien, certains voient dans cette disparition tragique une stratégie de la part de Moscou. En somme, afin de laver le peuple russe de ces accusations (fondées ?), l'armée irait une nouvelle fois punir l'arrogance géorgienne.

En guise de conclusion, cette affaire tragique semble à nouveau plonger les Jeux Olympiques dans ses heures les plus sombres de son histoire. Après avoir été la vitrine de la propagande hithlérienne en 1936, après avoir été le terrain en 1980 et 1984 de la guerre froide (rappelons-nous que les américains n'étaient pas présents à Moscou et à contrario, les soviétiques étaient absents de Jeux de Los Angeles) ou après avoir cautionné en 2008, la politique chinoise face aux libertés individuelles et aux tibétins, les JO semblent être, une nouvelle fois, le théâtre d'enjeux politico-économiques. Théâtre qui, à coup sûr, permettra aux grandes puissances du monde d'affirmer son hégémonie grâce aux médailles glanées.

samedi 5 décembre 2009

Le Portugal et consorts crient au scandale.

Voici les boules de la discordes

L'équipe de France de football n'en finit décidément plus de créer la polémique. Après la main "subjectivement" volontaire de Thierry Henry lors du match de barrage France-Eire, une autre main soulève dorénavant l'indignation dans de nombreux pays du globe. En effet, suite au tirage au sort du mondial 2010, certains observateurs se sont indignés de la poule dont les français avaient hérité. 

Alors que les plus pessimistes redoutaient avant la cérémonie que les bleus rencontrent les brésiliens, les ivoiriens et les États-Unis, les protégés de Domenech joueront successivement la modeste Uruguay, le Mexique et le pays hôte, l'Afrique du Sud. Ce matin, le sérieux journal L'Équipe titrait : "La main heureuse". Il est évident que la star sud-africaine, Charlize Theron, a eu la main pour le moins généreuse pour nos français et pour le moins lourde pour des pays comme le Portugal ou le Danemark. Même si le sélectionneur français se refusait hier soir à tout commentaire enthousiaste, force est de constater qu'un sentiment d'allégresse collective domine ce matin, en France, auprès des instances fédérales et de l'opinion médiatico-public. 

David Douillet n'hésitait pas, ce samedi, à qualifier de "viol de la démocratie" cette polémique autour du tirage au sort.

Pourtant, si la France évoque la chance du tirage, certains courageux comme Christophe Duigarry s'interrogent sur "autant de réussite". Les portugais et danois, eux, déplorent vigoureusement des tricheries lors du tirage au sort. Si les conditions du direct n'ont révélé aucun signe de tromperie, le "revisionnage" de la vidéo a démontré une volonté manifeste de flouer le monde entier. Selon la presse portugaise, les images permettent de prendre la FIFA la main dans le sac. Les nombreux ralentis et notamment la "super loupe" attestent de la supercherie puisqu'on y voit la star sud-africaine jouer malicieusement avec les boules portugaise et française. La vidéo est alors explicite. L'actrice s'apprête un instant à sortir l'équipe portugaise du chapeau et procède instantanément à un volte-face pour choisir la France. 

Comment le diable peut-il se cacher derrière cette si belle créature ?

Alors que cette dernière dément toute préméditation de ce jeu de main, le premier ministre danois et le ministre des sports portugais réclament un autre tirage, estimant que la donne a été délibérément fossé. 

Fernando Chalana s'est montré extrêmement sportif dans l'affaire affirmant que le Portugal était mal placé pour se plaindre, rappelant par la même occasion la main de Vata lors d'une demi-finale de coupe des champions Benefica-Marseille dans les années 1990.

Chacun s'accorde à penser que le tirage au sort ne pourra être refait. Pour autant, cette affaire remet sur le devant de la scène médiatique l'utilisation de la vidéo lors des retransmissions de spectacles sportifs. Michel Platini, fervent opposant de cet outil technologique, ne pourra longtemps résister aux attaques et aux pressions dont il fait l'objet. En outre, le courageux président de la FIFA, Sepp Blatter, a désiré reprendre la main dans cette affaire et a ainsi annoncé qu'il se laissait "le droit d'ouvrir une enquête afin de punir les éventuels coupables". Le monde du ballon rond risque donc de voir à nouveau son image ébranlée par cette triste tricherie. 




lundi 2 novembre 2009

Pedretti transféré au Paris Football Gay.

Devant la plastique de l'argentin Costa, Pedretti n'a pu, cette fois-ci, cacher son goût prononcer pour le marquage à la culotte.

"C'est une épreuve difficile pour Benoît mais il doit comprendre que sa présence risque désormais de contaminer tout notre vestiaire. Si son cas s'avère incurable, il y a des clubs qui sauront alors lui offrir épanouissements sportif et sexuel".  C'est par ces quelques mots que Alain Dujont, président de l'AJ Auxerre, a justifié le transfert imminent de Benoît Pedretti pour le Paris Football Gay. 



Cette décision fait suite à la polémique autour des révélations des attirances homosexuelles de l'ancien international français après le match Auxerre - Montpellier de ce week-end. En effet, c'est dans les travées du stade de l'Abbé-Deschamps que le "pot aux roses" a été découvert. Agacé par la défaite de son équipe, le président héaultais, Louis Nicollin, se disait très inquiet de l'influence d'une "tafiolle" sur une rencontre d'hommes et redoutait "une contagion au sein de son équipe". Interloqués par une telle annonce, les journalistes de Canal+, présents sur les lieux, se sont alors renseignés et ont confirmé immédiatement les propos de "Loulou". 

En Grande Bretagne, cela fait fort longtemps que les tendances sexuelles des uns et des autres sont admises dans le jeu. Peu importe les risques de contagion. Décidément, il n'y a plus de morale.

Par conséquence, afin d'éviter toute épidémie dans le championnat de France, le club bourguignon a décidé d'anticiper une suspension de son joueur et l'isoler dans des structures adaptées à ces individus. Ce matin, sur les ondes de Europe1, l'emblématique entraîneur auxérois, Guy Roux, se disait satisfait de cet isolement. "Il est important de tenir à l'écart les joueurs qui sont contaminés par cette maladie. Une fois qu'on l'aura guéri, il pourra revenir au club. C'est important de ne jamais fermer la porte à ceux qui sont en difficulté". Il est évident que ce témoignage ira droit au coeur du capitaine de l'AJA. Pour autant, Pedretti tenait à réagir à de telles accusations : "je ne suis pas malade. J'ai ma place sur le terrain. Même si j'aime le marquage à la culotte, ça ne fait pas de moi un homosexuel. Il est vrai que j'ai dîné cette semaine chez mon cousin, à Paris, dans le marais, mais on m'a affirmé qu'il n'était pas contagieux".  Si cet argument est légitime, il n'en demeure pas moins que le conseil de l'éthique a également apporté son soutien au club de l'Yonne pour son anticipation et son sens des responsabilités.
Il est évident que les instances fédérales auront à coeur de ne pas revivre la triste période qui avait touché le Paris-Saint-Germain dans les années 1990. A l'époque, une épidémie venue d'Amérique du Sud avait gangrené le groupe parisien. Des brésiliens, porteurs du virus de la "transexualité aiguë" avait été transféré à l'intersaison et avait par la même occasion décimé l'effectif du club de la capitale. Devant le laxisme des autorités, les joueurs avaient été placé tardivement en quarantaine dans le bois de Boulogne. Ils n'en sont jamais ressorti. 

Cet homme a porté le maillot du PSG durant la saison 1993-94. Contaminé au mois de novembre, il exerce son nouveau métier dorénavant sous le nom "Samba, la reine du petit pont". (pour des raisons de sécurité, nous tairons son identité et ne dévoilerons pas entièrement son visage).

Nous comprenons très bien que le placement de Benoît Pedretti dans le club du Paris Football Gay constitue une alternative qui permettrait à chacun de trouver son compte. Le joueur pourrait se soigner tout en continuant à pratiquer le football. De plus, si cette guérison s'avérait être un échec, les footballeurs professionnels seraient à l'abri de toute contagion. Il est donc primordial que le football reste une sport de "mâles" ou blagues salasses et homophobes occupent une place de choix dans les vestiaires et tribunes de France.

samedi 17 octobre 2009

La Fédération Internationale des Journalistes veut punir les médias sportifs français.

Ce matin, la IFJ a annoncé qu'elle allait envisager des sanctions contre le syndicat national des journalistes français, à la suite des "propos injurieux, blessants et dépourvus de sens", que cette dernière cautionne depuis des mois à l'encontre du sélectionneur de l'équipe de France de football, Raymond Domenech.

Les journalistes sportifs ont peur. Après avoir jugé sans peine et remords Raymond Domenech, ils encourent dorénavant des sanctions au sein de leur propre institution. (De gauche à droite au premier plan: Larqué, Menes, Riolo. Au second plan : Saccomano , Fernandez)

Depuis l'échec du dernier euro de football, Domenech est en effet la cible d'une campagne calomnieuse de la part de certaines personnes dont l'accréditation journalistique donne vraisemblablement le sentiment de toute impunité. Malgré des pressions importantes, la IFJ refusait, hier encore, de porter l'affaire devant ses tribunaux. Pourtant, ce matin, la prise de position du puissant président de la FIFA, Joseph Blatter, a incontestablement accéléré les choses ; à tel point que l'IFJ envisageait ce midi l'ouverture d'une enquête disciplinaire.
Les perpétuelles déclarations des Courbis et consorts ont ainsi fait dire au suisse que "les garants d'une certaine éthique journalistique n'ont pas d'autre choix que d'ouvrir une procédure disciplinaire contre la presse française". C'est depuis le Caire, où il assistait hier à la finale du championnat du monde des moins de 20 ans qu'il a justifié sa prise de position. "Selon l'article 58.a, quiconque porte atteinte à la dignité d'une autre personne par ses actes ou ses paroles doit être sanctionné". Il est donc indéniable que le président de la FIFA a joué un rôle prépondérant dans l'initiative de la IFJ.
 
Joseph Blatter marquera définitivement de son emprunte le monde du football. Il a une nouvelle fois pris parti pour le respect des hommes du football  au détriment du lobbying journalistique. Chapeau Monsieur.

Selon Alain Girard, premier secrétaire du syndicat national des journalistes, le syndicat ne peut être responsable à lui seul de cette campagne de dénigrement. "Lorsque Monsieur Larqué déclare que le sélectionneur ne connaît rien au football, c'est son employeur, RMC, qu'il faut condamner" et d'ajouter que "chaque personne est responsable de ses actes et de ses paroles". Si ces déclarations tombent sous le sens, il n'en demeure pas moins que le syndicat couvre ces consultants de luxe en leur permettant de circuler dans toutes les enceintes sportives grâce à leur accréditation.

Les bannis du football. La traque se poursuit. Diego devrait prochainement connaître réparation. Et pour Raymond, c'est pour quand ?

Les sorties malheureuses de ces consultants pourraient alors générer la perte définitive de leur carte de presse et 10000 euros d'amende pour leur employeur. Se refusant à tout autre commentaire, Blatter a toutefois conseillé à l'IFJ de faire preuve d'autant de sévérité qu'en Argentine. En effet, depuis sa prise de fonction de sélectionneur de l'Albiceleste, Maradona est victime d'attaques aussi insupportables que son homologue français. Face à l'importance des dommages causés par de tels affronts, la Fédération Internationale des Journalistes avait alors ordonné à chaque journaliste "jugé coupable" de pratiquer une fellation au "Pibe de oro".
 
Face à l'ampleur des sanctions, le ministre de la santé, Roselyne Bachelot, envisagerait l'achat en nombre de tubes de vaseline. Pour éviter toute polémique similaire à celle générée par l'achat des vaccins contre la grippe A, notre ministre se démène pour trouver des volontaires pour tester les produits. Visiblement, c'est bien parti !

Dans un communiqué, l'IFJ a déclaré vouloir attendre la fin des barrages qualificatifs pour la coupe du Monde 2010 pour se prononcer définitivement sur cette affaire. Selon un proche du dossier, chaque journaliste coupable de déclarations injurieuses "se la verrait mettre bien profond" par Raymond Domenech. Une sanction à la hauteur des fautifs. 

jeudi 24 septembre 2009

Max et les ferrailleurs

Voici la nouvelle super production Canal+. Moins de qualité pour le jeu, plus de spectacle populiste.

Issu d’une famille italienne, Max est un solitaire qui se consacre entièrement à son obsession : la mise en scène de manifestations populaires. Ancien avocat puis chanteur, il a abandonné par dépit de pouvoir gagner des affaires et de vendre des disques. Après avoir été attaché de presse de Dalida, conseillé juridique de Bertrand Delanoë, et président du directoire du Groupe NRJ il est maintenant président du Stade Français. 

Après des succès sportifs frappants à l'aube des années 2000, il s'est fait à l'idée que ce temps est révolu et que dorénavant la qualité du jeu ne doit plus être un gage de réussite professionnelle. Cette philosophie est encore présente dans son esprit lorsqu’il rencontre Ewen McEnzie, un ancien camarade rugbyman, auquel il omet de révéler sa profession. Ce dernier est devenu « ferrailleur » et pille les chantiers de construction avec une bande de petits truands des environs de la Porte d'Auteuil. Max a l’idée de les inciter à commettre un gros coup afin de réaliser un flagrant délit indiscutable : produire le plus mauvais jeu du Top 14. Une fois cela réalisé, il se débarrassera de lui.

C'est vrai qu'il a une bonne tête de vainqueur ce McKenzie !

Se présentant comme passionné du ballon oval, il fait la connaissance de Dominici, un jeune malfrat toulonnais qui est le compagnon d’Ewen. Il se fait passer pour le président du plus grand club français qui gagne à intervalle régulier des trophées. Il s’assure également de l’aide des médias comme Canal+ et du maire de Paris.

Max omet toutefois de leur révéler son rôle. Il veut que le spectacle d'avant match supplée le match. Pour cela, son équipe doit enchaîner des résultats négatifs afin que l'on parle que des frasques et événements extra-sportifs. Par conséquent, le concert de sosies de Claude François, organisé au Stade de France, le jour du match au sommet entre le Stade Français et le Stade Toulousain doit retenir davantage l'attention que la performance de son équipe.
Pourtant, peu à peu, un sentiment est né entre Max et Dominici. Mais Max garde une attitude réservée et se contente d’influencer les ferrailleurs par son intermédiaire. Enfin, devinant la bande conditionnée et prête à l’action, il leur communique une date idéale pour éliminer McKenzie. Le jour prévu, l'équipe doit encore une fois produire un jeu de médiocre qualité et s'adonner à une nouvelle défaite. Ce sera cette fois-ci à domicile, au stade Jean Bouin, contre les modestes montalbanais. 

Le sport, comme le conçoit Max : Animation et tombola. Il faudra bientôt payer les gens pour qu'ils viennent voir jouer le Stade.

Plus tard, dans le night-club "La Bodéga", Dominici révèle à Max qu’il a parfaitement compris sa responsabilité dans l’affaire et que, à défaut de pouvoir quelque chose contre lui, il veut sa part du gâteau. Amoureux, Max le nomme officiellement conseiller sportif. Ce stratagème ne souleva aucune indignation, les 80000 supporters de l'enceinte de Saint-Denis eurent l'occasion de vivre un moment inoubliable à travers les chansons de "clo-clo" et Max vécut heureux, d'amour et de poudre blanche.