samedi 17 octobre 2009

La Fédération Internationale des Journalistes veut punir les médias sportifs français.

Ce matin, la IFJ a annoncé qu'elle allait envisager des sanctions contre le syndicat national des journalistes français, à la suite des "propos injurieux, blessants et dépourvus de sens", que cette dernière cautionne depuis des mois à l'encontre du sélectionneur de l'équipe de France de football, Raymond Domenech.

Les journalistes sportifs ont peur. Après avoir jugé sans peine et remords Raymond Domenech, ils encourent dorénavant des sanctions au sein de leur propre institution. (De gauche à droite au premier plan: Larqué, Menes, Riolo. Au second plan : Saccomano , Fernandez)

Depuis l'échec du dernier euro de football, Domenech est en effet la cible d'une campagne calomnieuse de la part de certaines personnes dont l'accréditation journalistique donne vraisemblablement le sentiment de toute impunité. Malgré des pressions importantes, la IFJ refusait, hier encore, de porter l'affaire devant ses tribunaux. Pourtant, ce matin, la prise de position du puissant président de la FIFA, Joseph Blatter, a incontestablement accéléré les choses ; à tel point que l'IFJ envisageait ce midi l'ouverture d'une enquête disciplinaire.
Les perpétuelles déclarations des Courbis et consorts ont ainsi fait dire au suisse que "les garants d'une certaine éthique journalistique n'ont pas d'autre choix que d'ouvrir une procédure disciplinaire contre la presse française". C'est depuis le Caire, où il assistait hier à la finale du championnat du monde des moins de 20 ans qu'il a justifié sa prise de position. "Selon l'article 58.a, quiconque porte atteinte à la dignité d'une autre personne par ses actes ou ses paroles doit être sanctionné". Il est donc indéniable que le président de la FIFA a joué un rôle prépondérant dans l'initiative de la IFJ.
 
Joseph Blatter marquera définitivement de son emprunte le monde du football. Il a une nouvelle fois pris parti pour le respect des hommes du football  au détriment du lobbying journalistique. Chapeau Monsieur.

Selon Alain Girard, premier secrétaire du syndicat national des journalistes, le syndicat ne peut être responsable à lui seul de cette campagne de dénigrement. "Lorsque Monsieur Larqué déclare que le sélectionneur ne connaît rien au football, c'est son employeur, RMC, qu'il faut condamner" et d'ajouter que "chaque personne est responsable de ses actes et de ses paroles". Si ces déclarations tombent sous le sens, il n'en demeure pas moins que le syndicat couvre ces consultants de luxe en leur permettant de circuler dans toutes les enceintes sportives grâce à leur accréditation.

Les bannis du football. La traque se poursuit. Diego devrait prochainement connaître réparation. Et pour Raymond, c'est pour quand ?

Les sorties malheureuses de ces consultants pourraient alors générer la perte définitive de leur carte de presse et 10000 euros d'amende pour leur employeur. Se refusant à tout autre commentaire, Blatter a toutefois conseillé à l'IFJ de faire preuve d'autant de sévérité qu'en Argentine. En effet, depuis sa prise de fonction de sélectionneur de l'Albiceleste, Maradona est victime d'attaques aussi insupportables que son homologue français. Face à l'importance des dommages causés par de tels affronts, la Fédération Internationale des Journalistes avait alors ordonné à chaque journaliste "jugé coupable" de pratiquer une fellation au "Pibe de oro".
 
Face à l'ampleur des sanctions, le ministre de la santé, Roselyne Bachelot, envisagerait l'achat en nombre de tubes de vaseline. Pour éviter toute polémique similaire à celle générée par l'achat des vaccins contre la grippe A, notre ministre se démène pour trouver des volontaires pour tester les produits. Visiblement, c'est bien parti !

Dans un communiqué, l'IFJ a déclaré vouloir attendre la fin des barrages qualificatifs pour la coupe du Monde 2010 pour se prononcer définitivement sur cette affaire. Selon un proche du dossier, chaque journaliste coupable de déclarations injurieuses "se la verrait mettre bien profond" par Raymond Domenech. Une sanction à la hauteur des fautifs. 

1 commentaire:

Lolo a dit…

ca fait plaisir de te lire mon cochon