samedi 5 décembre 2009

Le Portugal et consorts crient au scandale.

Voici les boules de la discordes

L'équipe de France de football n'en finit décidément plus de créer la polémique. Après la main "subjectivement" volontaire de Thierry Henry lors du match de barrage France-Eire, une autre main soulève dorénavant l'indignation dans de nombreux pays du globe. En effet, suite au tirage au sort du mondial 2010, certains observateurs se sont indignés de la poule dont les français avaient hérité. 

Alors que les plus pessimistes redoutaient avant la cérémonie que les bleus rencontrent les brésiliens, les ivoiriens et les États-Unis, les protégés de Domenech joueront successivement la modeste Uruguay, le Mexique et le pays hôte, l'Afrique du Sud. Ce matin, le sérieux journal L'Équipe titrait : "La main heureuse". Il est évident que la star sud-africaine, Charlize Theron, a eu la main pour le moins généreuse pour nos français et pour le moins lourde pour des pays comme le Portugal ou le Danemark. Même si le sélectionneur français se refusait hier soir à tout commentaire enthousiaste, force est de constater qu'un sentiment d'allégresse collective domine ce matin, en France, auprès des instances fédérales et de l'opinion médiatico-public. 

David Douillet n'hésitait pas, ce samedi, à qualifier de "viol de la démocratie" cette polémique autour du tirage au sort.

Pourtant, si la France évoque la chance du tirage, certains courageux comme Christophe Duigarry s'interrogent sur "autant de réussite". Les portugais et danois, eux, déplorent vigoureusement des tricheries lors du tirage au sort. Si les conditions du direct n'ont révélé aucun signe de tromperie, le "revisionnage" de la vidéo a démontré une volonté manifeste de flouer le monde entier. Selon la presse portugaise, les images permettent de prendre la FIFA la main dans le sac. Les nombreux ralentis et notamment la "super loupe" attestent de la supercherie puisqu'on y voit la star sud-africaine jouer malicieusement avec les boules portugaise et française. La vidéo est alors explicite. L'actrice s'apprête un instant à sortir l'équipe portugaise du chapeau et procède instantanément à un volte-face pour choisir la France. 

Comment le diable peut-il se cacher derrière cette si belle créature ?

Alors que cette dernière dément toute préméditation de ce jeu de main, le premier ministre danois et le ministre des sports portugais réclament un autre tirage, estimant que la donne a été délibérément fossé. 

Fernando Chalana s'est montré extrêmement sportif dans l'affaire affirmant que le Portugal était mal placé pour se plaindre, rappelant par la même occasion la main de Vata lors d'une demi-finale de coupe des champions Benefica-Marseille dans les années 1990.

Chacun s'accorde à penser que le tirage au sort ne pourra être refait. Pour autant, cette affaire remet sur le devant de la scène médiatique l'utilisation de la vidéo lors des retransmissions de spectacles sportifs. Michel Platini, fervent opposant de cet outil technologique, ne pourra longtemps résister aux attaques et aux pressions dont il fait l'objet. En outre, le courageux président de la FIFA, Sepp Blatter, a désiré reprendre la main dans cette affaire et a ainsi annoncé qu'il se laissait "le droit d'ouvrir une enquête afin de punir les éventuels coupables". Le monde du ballon rond risque donc de voir à nouveau son image ébranlée par cette triste tricherie. 




lundi 2 novembre 2009

Pedretti transféré au Paris Football Gay.

Devant la plastique de l'argentin Costa, Pedretti n'a pu, cette fois-ci, cacher son goût prononcer pour le marquage à la culotte.

"C'est une épreuve difficile pour Benoît mais il doit comprendre que sa présence risque désormais de contaminer tout notre vestiaire. Si son cas s'avère incurable, il y a des clubs qui sauront alors lui offrir épanouissements sportif et sexuel".  C'est par ces quelques mots que Alain Dujont, président de l'AJ Auxerre, a justifié le transfert imminent de Benoît Pedretti pour le Paris Football Gay. 



Cette décision fait suite à la polémique autour des révélations des attirances homosexuelles de l'ancien international français après le match Auxerre - Montpellier de ce week-end. En effet, c'est dans les travées du stade de l'Abbé-Deschamps que le "pot aux roses" a été découvert. Agacé par la défaite de son équipe, le président héaultais, Louis Nicollin, se disait très inquiet de l'influence d'une "tafiolle" sur une rencontre d'hommes et redoutait "une contagion au sein de son équipe". Interloqués par une telle annonce, les journalistes de Canal+, présents sur les lieux, se sont alors renseignés et ont confirmé immédiatement les propos de "Loulou". 

En Grande Bretagne, cela fait fort longtemps que les tendances sexuelles des uns et des autres sont admises dans le jeu. Peu importe les risques de contagion. Décidément, il n'y a plus de morale.

Par conséquence, afin d'éviter toute épidémie dans le championnat de France, le club bourguignon a décidé d'anticiper une suspension de son joueur et l'isoler dans des structures adaptées à ces individus. Ce matin, sur les ondes de Europe1, l'emblématique entraîneur auxérois, Guy Roux, se disait satisfait de cet isolement. "Il est important de tenir à l'écart les joueurs qui sont contaminés par cette maladie. Une fois qu'on l'aura guéri, il pourra revenir au club. C'est important de ne jamais fermer la porte à ceux qui sont en difficulté". Il est évident que ce témoignage ira droit au coeur du capitaine de l'AJA. Pour autant, Pedretti tenait à réagir à de telles accusations : "je ne suis pas malade. J'ai ma place sur le terrain. Même si j'aime le marquage à la culotte, ça ne fait pas de moi un homosexuel. Il est vrai que j'ai dîné cette semaine chez mon cousin, à Paris, dans le marais, mais on m'a affirmé qu'il n'était pas contagieux".  Si cet argument est légitime, il n'en demeure pas moins que le conseil de l'éthique a également apporté son soutien au club de l'Yonne pour son anticipation et son sens des responsabilités.
Il est évident que les instances fédérales auront à coeur de ne pas revivre la triste période qui avait touché le Paris-Saint-Germain dans les années 1990. A l'époque, une épidémie venue d'Amérique du Sud avait gangrené le groupe parisien. Des brésiliens, porteurs du virus de la "transexualité aiguë" avait été transféré à l'intersaison et avait par la même occasion décimé l'effectif du club de la capitale. Devant le laxisme des autorités, les joueurs avaient été placé tardivement en quarantaine dans le bois de Boulogne. Ils n'en sont jamais ressorti. 

Cet homme a porté le maillot du PSG durant la saison 1993-94. Contaminé au mois de novembre, il exerce son nouveau métier dorénavant sous le nom "Samba, la reine du petit pont". (pour des raisons de sécurité, nous tairons son identité et ne dévoilerons pas entièrement son visage).

Nous comprenons très bien que le placement de Benoît Pedretti dans le club du Paris Football Gay constitue une alternative qui permettrait à chacun de trouver son compte. Le joueur pourrait se soigner tout en continuant à pratiquer le football. De plus, si cette guérison s'avérait être un échec, les footballeurs professionnels seraient à l'abri de toute contagion. Il est donc primordial que le football reste une sport de "mâles" ou blagues salasses et homophobes occupent une place de choix dans les vestiaires et tribunes de France.

samedi 17 octobre 2009

La Fédération Internationale des Journalistes veut punir les médias sportifs français.

Ce matin, la IFJ a annoncé qu'elle allait envisager des sanctions contre le syndicat national des journalistes français, à la suite des "propos injurieux, blessants et dépourvus de sens", que cette dernière cautionne depuis des mois à l'encontre du sélectionneur de l'équipe de France de football, Raymond Domenech.

Les journalistes sportifs ont peur. Après avoir jugé sans peine et remords Raymond Domenech, ils encourent dorénavant des sanctions au sein de leur propre institution. (De gauche à droite au premier plan: Larqué, Menes, Riolo. Au second plan : Saccomano , Fernandez)

Depuis l'échec du dernier euro de football, Domenech est en effet la cible d'une campagne calomnieuse de la part de certaines personnes dont l'accréditation journalistique donne vraisemblablement le sentiment de toute impunité. Malgré des pressions importantes, la IFJ refusait, hier encore, de porter l'affaire devant ses tribunaux. Pourtant, ce matin, la prise de position du puissant président de la FIFA, Joseph Blatter, a incontestablement accéléré les choses ; à tel point que l'IFJ envisageait ce midi l'ouverture d'une enquête disciplinaire.
Les perpétuelles déclarations des Courbis et consorts ont ainsi fait dire au suisse que "les garants d'une certaine éthique journalistique n'ont pas d'autre choix que d'ouvrir une procédure disciplinaire contre la presse française". C'est depuis le Caire, où il assistait hier à la finale du championnat du monde des moins de 20 ans qu'il a justifié sa prise de position. "Selon l'article 58.a, quiconque porte atteinte à la dignité d'une autre personne par ses actes ou ses paroles doit être sanctionné". Il est donc indéniable que le président de la FIFA a joué un rôle prépondérant dans l'initiative de la IFJ.
 
Joseph Blatter marquera définitivement de son emprunte le monde du football. Il a une nouvelle fois pris parti pour le respect des hommes du football  au détriment du lobbying journalistique. Chapeau Monsieur.

Selon Alain Girard, premier secrétaire du syndicat national des journalistes, le syndicat ne peut être responsable à lui seul de cette campagne de dénigrement. "Lorsque Monsieur Larqué déclare que le sélectionneur ne connaît rien au football, c'est son employeur, RMC, qu'il faut condamner" et d'ajouter que "chaque personne est responsable de ses actes et de ses paroles". Si ces déclarations tombent sous le sens, il n'en demeure pas moins que le syndicat couvre ces consultants de luxe en leur permettant de circuler dans toutes les enceintes sportives grâce à leur accréditation.

Les bannis du football. La traque se poursuit. Diego devrait prochainement connaître réparation. Et pour Raymond, c'est pour quand ?

Les sorties malheureuses de ces consultants pourraient alors générer la perte définitive de leur carte de presse et 10000 euros d'amende pour leur employeur. Se refusant à tout autre commentaire, Blatter a toutefois conseillé à l'IFJ de faire preuve d'autant de sévérité qu'en Argentine. En effet, depuis sa prise de fonction de sélectionneur de l'Albiceleste, Maradona est victime d'attaques aussi insupportables que son homologue français. Face à l'importance des dommages causés par de tels affronts, la Fédération Internationale des Journalistes avait alors ordonné à chaque journaliste "jugé coupable" de pratiquer une fellation au "Pibe de oro".
 
Face à l'ampleur des sanctions, le ministre de la santé, Roselyne Bachelot, envisagerait l'achat en nombre de tubes de vaseline. Pour éviter toute polémique similaire à celle générée par l'achat des vaccins contre la grippe A, notre ministre se démène pour trouver des volontaires pour tester les produits. Visiblement, c'est bien parti !

Dans un communiqué, l'IFJ a déclaré vouloir attendre la fin des barrages qualificatifs pour la coupe du Monde 2010 pour se prononcer définitivement sur cette affaire. Selon un proche du dossier, chaque journaliste coupable de déclarations injurieuses "se la verrait mettre bien profond" par Raymond Domenech. Une sanction à la hauteur des fautifs. 

jeudi 24 septembre 2009

Max et les ferrailleurs

Voici la nouvelle super production Canal+. Moins de qualité pour le jeu, plus de spectacle populiste.

Issu d’une famille italienne, Max est un solitaire qui se consacre entièrement à son obsession : la mise en scène de manifestations populaires. Ancien avocat puis chanteur, il a abandonné par dépit de pouvoir gagner des affaires et de vendre des disques. Après avoir été attaché de presse de Dalida, conseillé juridique de Bertrand Delanoë, et président du directoire du Groupe NRJ il est maintenant président du Stade Français. 

Après des succès sportifs frappants à l'aube des années 2000, il s'est fait à l'idée que ce temps est révolu et que dorénavant la qualité du jeu ne doit plus être un gage de réussite professionnelle. Cette philosophie est encore présente dans son esprit lorsqu’il rencontre Ewen McEnzie, un ancien camarade rugbyman, auquel il omet de révéler sa profession. Ce dernier est devenu « ferrailleur » et pille les chantiers de construction avec une bande de petits truands des environs de la Porte d'Auteuil. Max a l’idée de les inciter à commettre un gros coup afin de réaliser un flagrant délit indiscutable : produire le plus mauvais jeu du Top 14. Une fois cela réalisé, il se débarrassera de lui.

C'est vrai qu'il a une bonne tête de vainqueur ce McKenzie !

Se présentant comme passionné du ballon oval, il fait la connaissance de Dominici, un jeune malfrat toulonnais qui est le compagnon d’Ewen. Il se fait passer pour le président du plus grand club français qui gagne à intervalle régulier des trophées. Il s’assure également de l’aide des médias comme Canal+ et du maire de Paris.

Max omet toutefois de leur révéler son rôle. Il veut que le spectacle d'avant match supplée le match. Pour cela, son équipe doit enchaîner des résultats négatifs afin que l'on parle que des frasques et événements extra-sportifs. Par conséquent, le concert de sosies de Claude François, organisé au Stade de France, le jour du match au sommet entre le Stade Français et le Stade Toulousain doit retenir davantage l'attention que la performance de son équipe.
Pourtant, peu à peu, un sentiment est né entre Max et Dominici. Mais Max garde une attitude réservée et se contente d’influencer les ferrailleurs par son intermédiaire. Enfin, devinant la bande conditionnée et prête à l’action, il leur communique une date idéale pour éliminer McKenzie. Le jour prévu, l'équipe doit encore une fois produire un jeu de médiocre qualité et s'adonner à une nouvelle défaite. Ce sera cette fois-ci à domicile, au stade Jean Bouin, contre les modestes montalbanais. 

Le sport, comme le conçoit Max : Animation et tombola. Il faudra bientôt payer les gens pour qu'ils viennent voir jouer le Stade.

Plus tard, dans le night-club "La Bodéga", Dominici révèle à Max qu’il a parfaitement compris sa responsabilité dans l’affaire et que, à défaut de pouvoir quelque chose contre lui, il veut sa part du gâteau. Amoureux, Max le nomme officiellement conseiller sportif. Ce stratagème ne souleva aucune indignation, les 80000 supporters de l'enceinte de Saint-Denis eurent l'occasion de vivre un moment inoubliable à travers les chansons de "clo-clo" et Max vécut heureux, d'amour et de poudre blanche.

mardi 23 juin 2009

L'heure du remaniement a sonné.

Le remaniement mis en place par Robert Louis Dreyfus permettra-t-il au Vélodrome d'oublier le merveilleux quinquennat de Pape Diouf ?

Cela devrait être un remaniement spectaculaire. Le départ de l'entraîneur, Eric Gerets, à la fin du mois de mai, conjugué aux récents licenciements du président, Pape Diouf et du secrétaire général, Fournier, laissent en effet augurer une restructuration impressionnante de l'organigramme phocéen.
 
Depuis plusieurs jours, les rumeurs vont bon train. Afin d'atténuer la colère des très influents supporters marseillais, le retour possible de personnages emblématiques du club circule depuis plusieurs jours sur la Cannebière. Dans l'espoir d'apaiser les esprits et de ne pas remettre en cause les projets ambitieux des dirigeants encore en place, il est donc essentiel qu'un remaniement organisationnel de l'OM ait lieu au plus vite.
Par conséquent, Robert Louis Dreyfus, l'actuel propriétaire du club phocéen, doit présenter, demain, à la commanderie, les nouveaux hommes forts marseillais. Nous nous attendons à de grandes annonces. RLD devrait ainsi apporter du sang neuf dans une équipe où les poids lourds se lieront vraisemblablement à de nouvelles têtes. 

Roland Courbis a longtemps été candidat pour la cellule recrutement. Il aurait ainsi pu reformer le merveilleux binôme avec RLD.

Ce remaniement a toutefois commencé par une surprise : Michel Tonini, actuel vice-président des Yankees, groupe historique des supporters de l'OM, a annoncé lui-même sa nomination au poste d'entraîneur de l'équipe de l'OM, en remplacement de Didier Deschamps, première victime de ce remaniement. 

Ce midi, RLD a reçu, à l'hôtel Mercure de Marignan, son conseiller juridique, Xavier Boucobza en compagnie de Vincent Labrune, président du conseil de surveillance, afin de procéder à la réorganisation de l'équipe dirigeante.  Ils ont alors reçu les futurs et anciens dirigeants mais aussi ceux qui pourraient changer de fonctions. José Anigo, qui a été accueilli le premier, devrait être promu à la communication. Pour ce poste, l'ancien minot serait assisté de Casimir, l'ancien héros des jeunes enfants dans les années 80. 

Anigo semble perplexe. Cette association avec Casimir soulève bien des questions. Pour autant, ce proche du Président Sarkozy a déjà retourné un grand nombre de situations. Il a notamment sorti la France de la crise économique.

Akhénaton, le leader charismatique du groupe IAM a également rencontré RLD. Il pourrait hériter de la co-présidence du centre de formation. Selon une source proche du club, Jean Pierre Foucault ne voudrait pas de cette cohabitation et pourrait alors quitter la présidence de la formation pour se consacrer à l'association OM. Jean Claude Dassier, un instant pressenti au poste de président, devrait se voir confier quant à lui la cellule recrutement. 
Si cette hypothèse se confirmait, Robert Louis Dreyfus demanderait à  son médecin de famille et ami, le Docteur Maboule, d'occuper la fonction de président de l'OM. 

Bernard Tapie pouvait reprendre le club grâce à son coup de passe-passe financier. Il semblerait qu'il y ait un petit contre-temps. Pas de chance.

En ce qui concerne la gestion épineuse des abonnements des virages du Vélodrôme, le chanteur Renaud, qui a été membre des Ultras, tient la corde. Quant à l'entretien des espaces verts et pelouses, RLD devrait nommer l'ancien homme de main de Bernard Tapie, Jean-Pierre Bernès. Pour cette mission, ce dernier devrait par conséquent, délaisser sa fonction d'agent de footballeur. Une bien mauvaise nouvelle pour Deschamps, Dorgba ou Nasri.

Dernière surprise : RLD qui avait prévu de communiquer demain matin la liste de la nouvelle équipe dirigeante pourrait le faire dès ce soir.


lundi 15 juin 2009

Peugeot, la réussite à la française.

Une piste pour l'avenir : le sport automobile au secours de la crise économique

"Pour moi, la victoire n'est pas celle de l'une de nos voitures en particulier, c'est une victoire collective et j'y tiens beaucoup". L'enthousiasme du directeur de Peugeot Sport, Olivier Quesnel, laissait, ce dimanche, entrevoir les nombreux efforts consentis par le constructeur automobile PSA, pour triompher aux 24 heures du Mans. 

Le sport nous procure donc des joies qui permettent de croire aux bienfaits d'une crise économique. En novembre 2008, le groupe PSA annonçait la suppression de 3500 emplois. Afin de "réduire les coûts de structure", Christian Streiff, le président du groupe, avait annoncé le redéploiement de 950 ouvriers polyvalents vers d'autres sites. 

Bernard Dutilleuil, 47 ans, travaillait alors à la chaîne à Rennes depuis 28 ans. Aujourd'hui, le plan social mis en place en novembre 2008 lui permet de vivre, selon ses mots, "des moments historiques et inoubliables". En effet, il officiait ce week-end dans les stands de la marque du Lion. Son rôle fut essentiel. Lors du ravitaillement de la 8ème heure, il passa délicatement une peau de chamois sur la visière du casque d'Alexander Wurz, l'un des trois pilotes de l'équipage victorieux. Nombreux sont les anciens de l'usine de Rennes à avoir contribué à cette victoire collective. Cette merveilleuse histoire n'est pas sans rappeler celle vécue par Eric, 54 ans, reclassé afin de trier les écrous de la roue arrière droite de la Peugeot 908 n°9. 

Bernard, Eric, Jean-Yves, Gérard, et consorts. Tous peuvent remercier la crise. Sans elle, ils seraient encore à Rennes sur une chaîne de montage de 1007. 

Bernard Laporte, secrétaire d'Etat aux sports, se déclarait "ravi du dénouement de ce plan social".  Brice Hortefeux, l'actuel ministre du travail, vantait, ce matin, sur les ondes de Europe 1, la méthode des dirigeants de PSA qui ont su "reclasser les forces vives de l'entreprise pour amener la marque au firmament du sport mécanique". Il est ainsi évident que les économies engendrées par le licenciement de 2700 postes ont permis à Peugeot d'investir 250 millions d'euros dans les courses automobiles d'endurance et de remplir l'objectif de la marque : l'hégémonie des prototypes. 

"C'est beau ce qu'on arrive à faire avec des diesels aujourd'hui".
"C'est vrai et en plus ça pollue moins que les hélicos de Yann Arthus-Bertrand"

Louis Schweitzer, président du conseil d'administration de Renault s'est dit quant à lui intéressé par ce mode de gestion du personnel. Afin de relancer une saison de F1 maussade, la marque au losange envisagerait en effet la suppression d'un grand nombre de salariés. Souvent prédit à un reclassement en Roumanie, les ouvriers de Renault y verraient ainsi une chance inouïe de participer enfin à une grande aventure collective. 

vendredi 22 mai 2009

Salut l'artiste.

"Je suis très ému de cette surprise. Si le goal était de me faire plaisir, c'est réussi".

A deux journées de la fin du championnat de L1, Eric Gerets s'apprête à vivre ses derniers instants sur un banc de touche français. Afin de le remercier pour l'ensemble de son oeuvre, de nombreuses personnalités avaient tenu à saluer, ce jeudi, à l'Olympia, le travail exceptionnel de l'entraîneur de l'Olympique de Marseille. Personnage atypique, le technicien belge a su, sur la cannebière, et plus généralement en France, toucher l'opinion grâce à sa générosité, son franc-parler et son humour. Depuis bien longtemps dans le sport, un coach n'avait su faire l'unanimité, tant auprès des supporters que d'une presse pourtant féroce et connaisseuse. 
Afin de fêter son départ, ses amis français lui ont alors rendu un hommage touchant. 

José Anigo, directeur sportif du club phocéen, qui a participé à l'organisation de la surprise, souhaitait un hommage "simple et sincère". Pape Diouf, son président, espérait que la soirée "reflète à merveille le visage d'Eric". Le parterre d'invités ne fut pas déçu. Les surprises s'enchaînèrent à la vitesse de la lumière. Michel Leeb commença par envoûter la salle avec un florilège de blagues belges. L'effervescence fut à son paroxysme lorsque, vers 22h15, fut retransmis, sur un écran géant, une interview, datant de 1986, du sorcier belge, Raymond Goetals, vantant le talent de Gerets. Les nombreux visages humidifiés laissaient alors entrevoir une émotion palpable. 

Pourtant, le plus beau restait à venir. Vers 22h50, les enfants de l'ancien coach de Galatasaray firent défiler un diaporama sur les différents métiers de leur père. Chacun découvrit alors les multiples facettes du belge. Alors que tous pensaient légitimement que Eric avait toujours vécu du football, nous découvrirent par conséquent sa polyvalence et l'étendu de son talent.

Voici donc, pour vous, chers lecteurs, un aperçu du génie de ce philanthrope. 

Avant d'être joueur du Psv Eindoven, Eric a vendu des millions de disques et fait danser tous les amateurs de disco (au centre de l'image). 

Sa carrière de footballeur n'est une surprise pour personne. Certains avaient peut-être oublié qu'il a gagné une ligue des champions. Plusieurs mauvais esprits ont alors imaginé qu'il était plus facile de briller sur la scène européenne que sur la scène française.

Quelque temps après sa carrière de joueur, Eric joue dans le remake de l'imposteur. Comme souvent, il y joue le premier rôle. Personnage qu'il s'efforcera de de dupliquer  (avec réussite d'ailleurs) toute sa vie.

Enfin, sa carrière d'entraîneur. Le plus beau rôle de sa vie. (Photo lors d'une conférence de presse à Marseille).


lundi 18 mai 2009

Un commando auxerrois sévit partout en France.

Les auxerrois fêtant leur dernier exploit. Réussir des casses sans pour autant attirer l'attention des médias.

Un commando de onze hommes, qui veut distribuer les derniers billets européens et plonger certains clubs dans le marasme d'une relégation, agit depuis plusieurs semaines sur toutes les pelouses du championnat de France de L1.

Rapide, technique, organisée et spectaculaire, ayant fait malheureusement des victimes, la dernière attaque du commando auxerrois a atteint, selon les spécialistes, une portée qui laisse craindre, pour ceux qui vont prochainement les croiser, des conséquences incommensurables. Les faits se sont produits samedi, entre 21h et 22h45, au Parc de Princes, quand l'équipe du Paris Saint Germain, cadenassée par un bloc organisé et bien armé, a été contraint d'abandonner les trois points et par la même occasion ses illusions pour une qualification pour la prochaine Ligue des Champions.
L'objectif du commando est de relancer un championnat aux aboies, sans saveur, sans surprise et sans panache. Depuis l'hégémonie lyonnaise, les mois de mai s'enchaînent et se ressemblent. Le titre est déjà attribué et les équipes, qui n'ont plus rien à jouer, bafouent alors l'équité du championnat à travers un processus psychologique qui les projettent mentalement vers leurs prochaines vacances ou leurs futures destinations professionnelles. Par conséquent, cette année, les auxerrois ont décidé de bousculer brusquement la tendance de ces dernières années. 

Au bord du licenciement à la fin de mois de janvier pour mauvais résultats, Jean Fernandez a donc décidé de constituer un cammando avec pour seul mot d'ordre : taper là où ça fait mal.

Emmené par leur chef, Jean Fernandez, personnage atypique et bien connu du milieu, les hommes de l'Yonne n'en sont pas à leur premier coup d'essai. Dès le mois de mars, ils sont allés plonger la ville de Lyon dans le chaos en allant faire un hold-up du côté de Gerland. Cet épisode avait alors sonné pour les champions de France en titre comme le début d'une longue agonie footballistique. Quelques semaines plus tard, les complices de Pedretti, l'homme de main de Fernandez, s'attaquaient aux petits, à ceux qui luttent avec leurs armes, pour le maintien dans l'élite sportive. Ils allaient alors fragiliser la région sochalienne, déjà lourdement touchée par les crises économique et automobile. Après une petite accalmie, le commando allait successivement écraser sur son passage les villes de Caen et du Mans, cette dernière pourtant menacée par la crise internationale de la rillette. 
Ces hommes n'ont donc pas de coeur. Que la cible soit riche, pauvre ou dans le besoin vital de résultat, la sanction est la même : aucun point de laissé. Une même recette : de l'audace, des armes offensives extrêmement efficaces. L'artificier polonais Jelen en est l'illustration parfaite. Auteur de 7 boulets de canon sur les 8 dernières attaques, il est actuellement redouté de toutes les défenses. 

Voici une victime attaquée à l'arme lourde.

Les auxérrois pourraient s'arrêter là. Il n'en est rien. Avant la fin du mois, ils devraient s'attaquer, selon leur gourou, celui qui "tire les ficelles", le consultant de Canal+, Guy Roux, à deux monuments du football français à la dérive, les clubs de St-Etienne et de Nantes. Néanmoins, face à l'ampleur d'une telle organisation et afin de pérenniser un championnat avec ses clubs populaires, le président de la Ligue professionnelle de football, Frédéric Thiriez, a tenu a rassurer ceux qui militent pour le respect de l'ordre établi : "Nous allons dorénavant faire en sorte que ces hommes ne sévissent plus sur les pelouses françaises. C'est la sauvegarde de notre patrimoine footballistique qui est en jeu. Je promets que tout sera mis en place pour que tout se passe bien. Nous mettrons nos arbitres habilités à intervenir dans ce genre de situation, ceux qui avaient officé pour le maintien du PSG en L1 l'an dernier. Soyez rassurés"

Le meilleur homme pour faire gagner les moins bons : Mr Poullat. St Etienne et Nantes ont de grandes chances de se sauver alors.

Dans cette période où chaque concitoyen a le sentiment de se sentir en danger, il était important que le président de la LFP rassure les nombreux supporters, ceux mêmes qui voyaient à travers l'avènement de ce commando, la fin d'un système où seul les faibles doivent mourir. 

mardi 12 mai 2009

En attendant Boonen, Gasquet, nouveau consultant Canal+

Richard Gasquet a de quoi être heureux. Il vient de rejoindre la dream team des consultants de Canal +. (au fond, à droite : Marcel Desailly)

Canal+ n'en finit plus de recruter des anciennes gloires sportives pour la retransmission de grands événements sportifs. Après les judokas Douillet et Rey, les footballeurs Dugarry, Lizarazu, Desailly ou Zidane, le directeur des sports de canal+, Cyril Linette, a officialisé ce mardi l'arrivée prochaine du tennisman Richard Gasquet en qualité de consultant tennis. 
Un instant ressenti sur France Télévision, le bitérois a donc opté pour la chaîne cryptée afin de vivre, selon ses mots, "des moments aussi intenses que sur les cours"

En pleine force de l'âge, le prodige français a, dans un premier temps, surpris par sa décision de mettre un terme à sa carrière tennistique. A 22 ans, l'ancien numéro 8 mondial possède en effet des qualités qui font de nombreux envieux sur le circuit ATP. Un talent qui laisse espérer chaque saison la succession de Noah, dernier vainqueur à la Porte d'Auteuil. Pour autant, les derniers mois passés sur les cours ont quelque peu atténué les ardeurs des journalistes. Des blessures récurrentes conjuguées à une fragilité mentale chronique l'ont placé à un peu flatteur 21è rang mondial. 

Dès son plus jeune âge, la presse sportive a mis la pression à Richard pour succéder à Noah. Si ce n'est sur les cours, il est au moins son digne héritier dans ses pratiques extra-sportives.

Par conséquent, l'entourage du joueur (le team Lagardère) a commencé à imaginer une réinsertion professionnelle pour Richard. Averti par l'agent du joueur, différents médias se sont rapidement intéressés au profil du natif de Sérignan. Un instant pressenti pour recruter Gasquet, France Télévision s'est fait griller la politesse par Canal +, il y a deux semaines, lors du tournoi ATP de Miami. 

Alors inscrit pour cette compétition, Richard est contraint de déclarer à nouveau forfait en raison d'une tendinite au coude. Les dirigeants de Canal + saisissent ainsi l'occasion qui leurs était donné pour évoquer très concrètement à l'ancien numéro 1 français les conditions d'un éventuel contrat. Selon David Douillet qui s'était déplacé à l'occasion pour donner plus de poids à la proposition de la chaîne, "Richard a tout de suite été séduit par nos arguments". C'est dans une discothèque que les valeurs de la chaîne ont été défendues. Les dirigeants ont mis en avant les conditions de travail très détendues, soutenant par ailleurs que les consultants étaient très bien traitées. Pour exemple, afin de parfaire son esprit canal, Zinedine Zidane s'est fait opérer des sinus et de la cloison nasale, l'ensemble des soins étant entièrement pris en charge par la chaîne. Bertrand Méheut, président de Canal +, expliquait qu'il était "normal de régler ces opérations d'autant plus qu'on travaille dans notre maison autant avec le nez que le cerveau".
 
En haut, au centre : ancien joueur bordelais, aujourd'hui consultant sur canal+. Derniers préparatifs pour le commentaire du choc de L1, Bordeaux - Lyon.

Afin d'acquérir au plus vite les valeurs et les méthodes de travail de canal, le "petit prince du tennis français" devrait suivre un stage de formation lors du prochain festival de Cannes. Pour cette occasion, il comptera sur le savoir-faire de son tuteur, le consultant cinéma, Frédéric Beigbeder. Gasquet sera ainsi opérationnel pour le prochain tournoi de Wimbledon, Grand Chelem dont Canal + a les droits depuis de nombreuses années.

Il est indéniable que cette réinsertion risque de constituer un manque pour les autres joueurs français. Néanmoins, soyons-en certains, les Simon, Tsonga et Monfils ne devraient vraisemblablement pas avoir de difficultés à combler le vide laissé par le départ de Gasquet. La chaîne cryptée, quant à elle, réussit une nouvelle fois un grand coup médiatique et devrait voir ses audiences augmentées lors des prochaines retransmissions. Dans les couloirs du PAF, il se murmurerait que l'arrivée probable du triple vainqueur de Paris-Roubaix, Tom Boonen, devrait prochainement venir étoffer  l'équipe des consultants sportifs.

Tom Boonen a été plébiscité par le public. C'est lui qui représente au mieux l'esprit Canal+

C'est ça l'esprit canal.


mercredi 6 mai 2009

Guardiola privé de banc de touche ?

Qu'a fait Guardiola pour s'attirer les foudres des puissants politiques européens ?

La fructueuse collaboration entre la France et l'Espagne dans la lutte contre le terrorisme n'est plus à démontrer. Lundi, vers 10h00, le ministre des affaires étrangères, Michèle Alliot Marie, a déclaré que "les polices française et espagnole avaient anéanti un projet d'attentat sur les terres londoniennes"
En créant fin avril un état-major franco-espagnol, Nicolas Sarkozy et Rodriguez Zapatero ont intensifié une coopération entre les deux pays contre le terrorisme. Depuis des années, les deux pays luttent contre l'ETA et signent des arrestations spectaculaires d'indépendantistes basques. Mais, cette fois-ci, les cibles ont changé. C'est la filière catalane, appelée "tout pour l'offensive" qui a été démantelée.

Voici les salauds de terroristes. Le "tout pour l'offensive" doit être démantelé au plus vite.  

En effet, son leader charismatique, Josep Guardiola, appelé par ses proches, Pep Guardiola, 38 ans, barcelonais depuis 25 ans, a été interpellé ce lundi alors qu'il se rendait sur les lieux du crime. Le pire a pu être évité grâce à un SMS égaré. 

C'est samedi soir que les forces spéciales franco-espagnoles ont, par hasard, pris connaissance d'un SMS du patron catalan. Nous sommes au soir de la victoire historique du FC Barcelone sur les terres du rival madrilène (6-2). Les protégés de Pep ont réalisé un récital devant des millions de téléspectateurs. L'entraîneur des "blaugrana" est aux anges, le titre de champion d'Espagne devient une évidence mathématique. Dans un sursaut d'euphorie, il envoie alors un "texto" à son ami de toujours, Zubizareta : "Ca y'est, je crois qu'on est armé pour faire exploser la forteresse londonienne". 

Nicolas Sarkozy maîtrise extrêmement bien l'envoi d'SMS. ("si tu rentres, j'arrête tout") Guardiola aurait dû prendre des leçons. 

Il s'avère que le SMS n'arrivera jamais sur le téléphone portable de l'ancien gardien espagnol. Une erreur de frappe envoye le projet maléfique chez une autre personne, Bernard Dutilleuil, carrossier français, habitant à Limoges. Nombreux sont ceux qui auraient pu effacer ce sms. Pourtant, Mr Dutilleuil n'est un français normal. Durant sa scolarité, alors qu'il entre en classe de 4ème, il décide de prendre espagnol 2ème langue. Grâce à ce choix judicieux, il peut traduire ce message, alerter immédiatement la gendarmerie, et par conséquent déjouer un attentat.

Guardiola a donc été interpellé à l'aéroport de Barcelone alors qu'il s'apprêtait à s'envoler avec ses joueurs pour Londres. Il a alors passé 48 heures en garde à vue avant d'être relâché sous caution. Pour le grand bonheur des catalans et des adhérents du "Tout pour l'offensive", il devrait donc occuper sa place sur le banc de touche de la demi-finale retour Chelsea-Barcelone.

Comment les attentats de Chelsea du match aller ont-ils pu être impunis de la sorte. Les anglais seraient-ils avantagés ?

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, se réjouissait quant à lui, de cette découverte importante : "C'est une chance pour notre nation d'avoir dans ses rangs des concitoyens qui ont le sens des responsabilités. Avoir le courage de dénoncer est une valeur qui se perd en France. C'est bien qu'elle revienne à l'ordre du jour. Le travail du président commence à avoir des effets bénéfiques (...) Mr Dutilleuil nous a bluffés car personne ne pouvait traduire le message au ministère. On n'a tous fait allemand"

Dans un communiqué, le premier ministre anglais, Gordon Brown, a salué l'efficacité des polices française et espagnole, ajoutant toutefois que "les anglais n'avaient nul besoin des français et des espagnols pour détruire l'ambitieux projet catalan". Bien au contraire.

mardi 28 avril 2009

Le Stéphanois, une espèce menacée par le virus porcin !

Ce porc est contaminé. Pour des raisons sanitaires, n'écoutez plus RMC

Le ministre français de la santé a confirmé mardi un premier cas de grippe porcine dans le pays. Au cours d'une conférence de presse, Roselyne Bachelot a précisé que le cas affirmé de contamination par le virus L2 était un porc stéphanois, portant le nom de Jean Michel Larqué. 
Afin d'éviter tout mouvement de panique, le scientifique, Bernard Dutilleuil, a tenu à rassurer les français : "le virus ne touche pour l'instant que les porcs stéphanois, une race de porc agressif, habité par les sentiments de haine, de nostalgie et d'aigreur. La race humaine ne craint rien à l'heure où je vous parle"

"Ne vous inquiétez pas, cela ne touche que les stéphanois. Ils doivent être verts de rage".

Le consultant de Tf1 et RMC est donc mis sous quarantaine. Malgré ces mesures sanitaires, d'autres porcs stéphanois devraient prochainement être touchés par le virus. En effet, Robert Herbin, l'entraîneur des Verts de 76, a montré ces derniers jours les mêmes symptômes  que son ancien capitaine. Tous les deux révèlent en effet des comportements violents, haineux à l'égards des joueurs actuels de St Etienne. Une fièvre nostalgique habitent ces anciennes gloires stéphanoises et les fait délirer dans les médias. 

En début de saison, après des critiques extrêmement sévères envers l'entraîneur Laurent Roussey (limogé depuis), 
Robert Herbin se voit refusé l'accès au centre d'entraînement de l'ASSE.

Certes, ces personnalités ont écrit les plus belles pages des Verts. Certes, elles ont une certaine légitimité pour exprimer leurs craintes quant à la situation actuelle du club. Pour autant, leurs récents passages au sein du club (déficit financier creusé et résultats médiocres) devraient les amener à nuancer leurs propos. Par conséquent, les déclarations de Larqué sur les ondes de RMC doivent être bannies : "ce ne sont pas des joueurs, ce sont des chèvres".
 
Cette saison, le "chaudron" a pourtant eu l'occasion de revivre des rencontres européennes. Après 25 ans de disette, il a pu profiter d'un parcours honorable de ses protégés. Néanmoins, les critiques acerbes des porcs stéphanois conjuguées au classement catastrophique du club commencent à influencer les supporters. Dans les travées de Geoffroy Guichard, des slogans à l'encontre des joueurs commencent à fleurir : "on en a marre qu'on nous prenne pour des jambons. Bougez-vous si vous ne voulez pas terminer à l'abattoir". Il est donc légitime de craindre que les ultras du chaudron puissent prochainement être infectés par le virus. En effet, la prolifération d'insultes envers le staff et les joueurs actuels laisse augurer une contamination massive. 

Ne les approchez pas. Ces supporters souffrent du virus porcin. 

Bernard Laporte, actuel secrétaire d'Etat aux sports, connaît bien la question du porc. Ayant représenté une marque de jambon, il a tenu à nuancer les propos de Larqué  : "je connais bien Jean Michel. St Etienne, c'est son club alors ça lui fait mal de voir cette situation. Il a un tempérament bien trempé. En résumé, il a un caractère de cochon". Cette déclaration de l'ancien consultant de RMC a le mérite d'atténuer la portée des propos de Larqué. Pour autant, elle pourrait également constituer une stratégie de la radio afin d'étouffer cette affaire. A vous de juger, est-ce du lard ou du cochon ?

Consultant, icône pour des jambons, secrétaire d'état, entraîneur des "boeufs du stade". 
Nul fait de doute que le virus a muté chez Bernard Laporte.

Une chose est certaine. Les protégés d'Alain Perrin, l'actuel entraîneur de Sainté, devraient être épargnés par le virus. Au soir de la défaire 1-3 à Nice, tous notaient le manque d'agressivité des joueurs. L'ancien coach lyonnais constataient même que ces "joueurs étaient doux comme des agneaux"

Afin d'éviter toute propagation du virus en dehors de la ville, la Ligue envisagerait de ne plus donner accès aux médias aux porcs stéphanois. Le club devrait également jouer ses prochains matchs à huis clos. Jean-Jacques Bourdin, l'animateur charismatique de RMC, a déjà fait savoir que la radio ne permettra pas à la ligue de mettre en place ces mesures sanitaires. En effet, si les porcs ne peuvent plus s'exprimer sur les ondes, RMC n'a plus aucune raison d'exister.

jeudi 23 avril 2009

Néron II : tollé général après les propos de Michel Platini.

Et oui, "il faut du courage quand il y a du racisme dans les stades"

La conférence de l'UEFA dite Néron II, consacrée à la lutte contre le racisme dans les stades de football, a perdu tout son sens mercredi après-midi. Confirmant les craintes, le président de l'UEFA, Michel Platini, a profité de son allocution introductive pour dénoncer, à Maintenon (France), le manque de courage des fédérations européennes face à ce fléau qui gangrène régulièrement les enceintes sportives. Cette intervention très remarquée entraîna in facto le boycott des travaux par les délégations italienne, française et néerlandaise. 

L'ancien meneur de jeu des bleus réagissait pourtant aux cris racistes des supporters turinois à l'égard de l'interiste Mario Balotelli lors du choc du calcio, le week end dernier, entre l'Inter de Milan et son dauphin, la Juventus de Turin. L'Italie n'en est pas à sa première affaire. Malgré tout, les groupes de supporters facistes officient toujours dans les stades au nez et à la barbe d'instances italiennes dépassées et complaisantes. 

Le public de la Juve scande : "un italien noir, ça n'existe pas". La preuve qui oui. 
 Pour rappel, l'Italie est candidate pour l'organisation du prochain euro. 

Face à ces nouveaux incidents, Platini a donc radicalisé son discours, oubliant vraisemblablement les éventuelles répercussions économiques d'une telle annonce : "Nous allons demandé à ce que le jeu soit suspendu pendant dix minutes lorsque ces choses se produisent et que des annonces soient faites dans le stade ; si cela se poursuit, le match sera interrompu".

En s'attaquant au racisme dans les stades, l'ancien ballon d'or dénonce l'apathie de certaines nations où le racisme est bien ancré dans les moeurs. Les clubs hollandais et français possèdent de nombreux supporters (PSG, Rotterdam, ...) qui ne sont pas sans rappeler leurs homologues italiens (Lazio). Sur le plan politique, les hommes au pouvoir (Nicolas Sarkozy et Berlusconi) exécutent leurs promesses électorales en mettant en place des réformes inscrites dans les programmes de l'extrême droite. 
Pour autant, Michel Platini devait-il stigmatiser ces nations et ne pas prendre en considération les mânes financières engagées pour les droits de retransmission des matchs. Un émissaire de la fédération allemande témoigne : "si on se met à arrêter les matchs à chaque fois qu'il y a des cris racistes, comment fait-on pour les retransmissions. Cela va faire baisser les recettes publicitaires et par conséquences les recettes pour les clubs. Les cris, à la télé, ce n'est pas grave, on peut les atténuer par une hausse des applaudissements. Cette méthode a  fait ses preuves lors des JO de Berlin, en 1936, donc continuons de cette sorte".

1936, Jesse Owen gagne le 100m. La honte pour le régime nazi.

Il est donc indéniable que le tollé provoqué par Michel Platini devait obligatoirement aboutir au désengagement des grandes nations du football dans les travaux de la conférence. Bernard Kouchner, grand spécialiste du football, se déclarait outré par les annonces du président de l'uefa : "Face à de telles attitudes, aucun compromis n'est possible". En s'attaquant au racisme dans les stades, Platini risque, selon les mots de Nicolas Sarkozy, "une réaction d'une extrême fermeté de l'union européenne". En effet, en s'attaquant de front au problème du racisme, il vient remettre en cause les politiques discriminatoires et impérialistes des pays comme la France ou l'Italie.

De gauche à droite dans les tribunes : Eric Besson, Brice Hortefeux (avec la batte), Frédéric Lefebvre.

Malgré l'accroc de cette première journée, certains se montraient optimistes quant au devenir du racisme dans les stades. Eric Besson, ministre de l'intégration, soutenait hier que "ce fléau serait bientôt un lointain souvenir tant notre politique devrait aboutir à l'absence des joueurs de couleur dans les équipes françaises"




mardi 21 avril 2009

À chacun ses envies !

C'est vrai, c'est osé mais vous auriez préféré Félicia Ballanger ? Non, alors.

Enfin, les beaux jours arrivent. Le ciel est bleu, il fait 20 degrés et nous rêvons devant la machine à café. La saison hivernale est désormais dernière nous avec son lot de sports "indoor" et ennuyeux pour les yeux. Dans une société où l'image a pris le pas sur le contenu, il est essentiel que les retransmissions d'événements sportifs puissent procurer aux (télé)spectateurs une part de plaisir visuel. La prochaine couverture médiatique de certains sports nous laisse alors présager une réelle béatitude. 

Nous avons tous en tête les derniers championnats d'Europe d'haltérophilie qui se déroulaient du 6 au 12 avril 2009. Nous sommes sincèrement heureux de la médaille d'Argent du français Vencelas Dabaya. Pour autant, la fin de cette compétition illustre parfaitement bien notre envie de tourner définitivement  la page hivernale. Pendant une semaine, nous avons été contraints (et forcés) de suivre des sportifs aux morphotypes très éloignés des idéaux hexagonaux. Bien qu'une championne moldave ou ukrainienne soit très méritante, il n'en demeure pas moins que la retransmission de leurs performances peut choquer les âmes sensibles. 

Le dernier podium féminin des championnats d'Europe. L'ukrainienne a un charme fou. 

Nous sommes donc enthousiastes. Le prochain Roland Garros féminin devrait nous procurer une joie immense. De nombreux enjeux dominent ce début de saison et rendent passionnant le futur tournoi. Comment les françaises vont-elles pouvoir rivaliser face aux magnifiques russes. Qui a les plus belles jambes du circuit ? Le départ à la retraite de l'argentine Sabatini, dans les années 1990, avait laissé un grand vide sur le circuit. Les années 2000 nous ont définitivement réconcilié avec le tennis féminin. L'avènement de joueuses comme Sharapova ou Kurnikova ont incontestablement contribué à passionner les français pour ce sport. 

La particularité de Sharapova : un coup droit à plat

Les Internationaux de France de Tennis ne sont pas le seul événement sportif tant attendu par les amoureux de sport. Prochainement, va s'ouvrir la saison de beach-volley. Il est évident que les compétitions des hommes ne manquent pas d'intérêt. Néanmoins, toutes leurs rencontrent se trouvent éclipser par les "reines des sables" . 

Le beach volley : un sport tactique, avec de nombreuses combinaisons. 
Sur la photo, plan de jeu classique. Jouer dans l'espace libre.

Les rencontres féminines dénotent un engagement physique de tous les instants, le suspense y est exaltant et la plastique des brésiliennes ou américaines est envoûtante. 

La meilleure paire du monde. 

Aujourd'hui, la presse sportive ne traite quasiment pas le sport féminin. Par souci d'équité, nous décidons donc de le mettre à l'honneur dès cet été. Nous balaierons les quatre coins du monde afin de médiatiser les sports où elles s'illustrent. Depuis plusieurs années, les femmes participent et s'intéressent de plus en plus au sport. Il est donc primordial qu'un média s'intéresse à cette population au plus vite. Nos amies les femmes, vous en avez rêvé, sport é-pique l'a fait.