vendredi 28 novembre 2008

Des chipandels agressés par des rugbymen biarrots 

"C'est notre directeur qui nous a poussé à porter plainte. Nous, on n'osait pas, car on n'avait peur qu'ils reviennent". C'est par ce témoignage poignant, édité dans le Journal local, ce vendredi, que la vérité est apparue au grand jour.

Initialement en stage à Hendaye, depuis le début de la semaine, afin de préparer au mieux le choc de samedi contre le Stade Français, les joueurs du Biarritz Olympique, emmenés par leur nouveau directeur sportif, Laurent Rodriguez, ont, semble-t-il, dû faire face à une situation inattendue dans la nuit de mardi à mercredi. En effet, ce soir là, c'est au "Pilou - Pilou", night-club très tendance du Pays Basque, que les biarrots ont décidé de se divertir après une lourde journée de travail. L'un des portiers du club témoigne : 
"Il sont arrivés assez tôt, vers 23h. On redoute souvent le pire quand un groupe importants de joueurs de rugby débarquent dans un établissement comme le notre, mais ils avaient l'air détendus et non alcoolisés.  Je leurs ai fais confiance et j'ai pris la responsabilité de les faire entrer".

C'est véritablement dans cet état d'esprit que les protégés de Jean Michel Gonzalez sont entrés dans ce lieu, aux premiers abords convivial. Selon l'attaché de communication du club biarrot, "personne ne pouvait imaginer que nos joueurs allaient être provoqués de la sorte". Selon certains témoignages, l'élément déclencheur des actes de violences auxquels se sont adonnés les joueurs eut été un spectacle de chimpandels, finissant par un nu intégral. 
Sans véritablement porter de jugement sur les actes qui leurs sont reprochés, il est indéniable que le streaptease de corps bodybuildés est une marque déposée par les rugbymen depuis l'épopée des calendriers des Dieux du Stade, au début des années 2000. Alors, dans un acte de folie protectrice, les joueurs se sont "laissés aller", tels des footballeurs face à des mannequins écervelées, et ont ainsi utilisé une arme qui leur est propre lors des conflits, la "taloche". 

Comme dans le rugby, créatine et anabolisants ne font pas bon ménage

Il est évident que ce dérapage constitue plus un combat pour la sauvergarde des valeurs du rugby (le culte du corps, la solidarité dans l'adversité, la coopération et le partage, etc) qu'un acte irréfléchi de personnes abruties dont les rapports de force ne sont qu'un jeu.
Dans l'intérêt de chacun, vous comprendrez donc que cet épisode malheureux se résoudra à l'amiable, sauf si le syndicat des joueurs et Max Guazzini décidaient de porter plainte pour plagia. 

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