vendredi 20 mars 2009

Une alerte enlèvement a été déclenchée !


Aujourd'hui, vers 10h00, le directeur général du journal l'Équipe, François Morinière, 43 ans, a été enlevé à Paris par des Hommes, alors qu'il se rendait à sa partie de golf hebdomadaire. 
Les ravisseurs ont pris la fuite à bord d'une grosse berline allemande noire, immatriculée 421 PV 69.

François mesure 1m82. Il a le regard sombre et les dents longues. Il porte un costume bleu marine Gucci à 2400 euros, des chaussures Berluti à 1500 euros et une cravate bleue, la couleur officielle des militants "modernes" de l'UMP.

Arrivé en 2008 au poste de "patron" du premier quotidien sportif français, cet ancien cadre dirigeant de chez Rossignol et de CBS Outdoor s'est fixé dès son arrivée pour objectif de "relever la diffusion du titre" et "poursuivre la réflexion sur l'évolution du quotidien vers un format tabloïd". Devant l'attachement des lecteurs pour la formule historique, François a dû toutefois renoncer rapidement à ses projets de modernisation. Pour autant, François n'est pas un personnage qui se résigne facilement. La baisse accrue des recettes publicitaires a donc été une aubaine pour celui qui entreprenait de hausser le prix de vente du journal. Depuis quelques jours, la "Bible sportive" se vend donc 0,10 d'euro plus cher. 

"Je vous préviens. Il est essentiel de ne pas intellectualiser notre journal. Sinon, on est mort. Enfin, surtout moi".

Conjuguée à une baisse abyssale de la qualité journalistique, cette hausse des prix laissait récemment augurer, selon François, une issue "motivante". En effet, selon des proches de ce passionné de sport, le groupe Amaury, propriétaire du journal, songerait à licencier un grand nombre de personnes. Malgré un succès exponentiel du site internet, la direction envisage, dans un avenir proche, de profiter de la crise sociale pour dégraisser sa masse salariale. Dernièrement, François Morinière se voulait néanmoins rassurant : "Que nos fidèles soient tranquillisés. Les forces vives de la maison ne seront pas concernés par notre plan de restructuration. Bernard Lyons, et Vincent Duluc constitueront à l'avenir la pierre angulaire du journal. Il est essentiel de préserver notre ligne éditoriale et l'héritage de journalistes qui sont passés dans notre maison". Il est indéniable que le départ de Pierre Ménes avait abasourdi les lecteurs de l'Équipe. Mais François a raison. L'âme de Pierrot a su être conservée par ses successeurs. Aujourd'hui, chacun est conscient que de nouvelles évictions laisseraient enfin l'opportunité à ses concurrents (10sports) de s'affirmer. 

L'homme qui a disparu se trouve au centre de la mobilisation générale

Devant l'inquiétude de toute une profession, aucun quotidien n'était disponible dans les kiosques ce vendredi.
Alors, si vous localisez François ou les suspects, n'intervenez pas. N'appelez pas la police. Laissez-le et surtout, n'achetez plus l'Équipe (et par la même occasion, ses concurrents).


  


1 commentaire:

Lolo a dit…

ALERTE ENLEVEMENT

C'est pas des conneries

Je l'ai aperçu au volant d'une porche (modèle cayenne gris claire) immatriculé TCON75 d'un montant de 75 000 € hors options
je n'était pas assez proche pour voir quelles étaient les options, il me semble que l'intérieure était en cuire (option à 5 000 €)
il se dirigait vers place vendome.

C'est tout pour le moment