vendredi 17 avril 2009

Le football français se sent floué.

Landreau est résigné. Il ne pouvait par rivaliser avec son homologue ukrainien. Trop fort, à la limite du paranormal.

"On savait que c'était l'un des plus forts (adversaires) qu'on allait avoir à jouer". C'est par ces quelques mots que le gardien du Paris Saint Germain, Mickaël Landreau, a légitimé l'élimination de son club en quart de finale de la coupe de l'uefa.  

Hier, la différence de niveau entre parisiens et ukrainiens étaient donc palpables (0-3). Plus grave encore, le fossé constaté du côté de Kiev, entre le football français et le football ukrainiens s'est également illustré au Vélodrome, où l'Olympique de Marseille a été défait par le Chektar Donetsk (1-2).
 
La presse n'est pas tendre. Pourtant, elle sait que les qualifications étaient impossibles.

Jusqu'à présent, tous les spécialistes se résignaient à voir une équipe française bien figurée en Ligue des Champions tant les mânes financières des clubs de l'hexagone sont inférieures à celles des équipes d'Angleterre ou d'Espagne. Alors, il était légitime, en début de saison, de reporter tous ses espoirs sur la "petite coupe", la coupe de l'uefa.
Pourtant, une nouvelle fois, la désillusion fut grande. Après avoir brillamment éliminé des portugais, des hollandais ou des allemands lors des tours précédents, les deux clubs les plus populaires de France affrontaient leurs homologues ukrainiens.

Lors du tirage, les qualifications du PSG et de l'OM s'avéraient envisageables. Pourtant, dès les matchs aller, la presse sportive comprit que toute victoire serait irréalisable. Au lendemain de cette rencontre, les différents quotidiens titraient : "Ce n'est pas possible de battre ces équipes", "On ne pourra jamais exister face à de tels morphotypes", "Toutes les valeurs d'équité et d'égalité sont remises en question avec de tels clubs". 

Une nouvelle fois, les français sont donc tombés sur plus fort. Néanmoins, au delà de ces résultats, c'est le profil des joueurs ukrainiens qui interrogent. S'il est indéniable que ces clubs sont tenus par des milliardaires, l'argent ne semble pour autant, à elle seule, expliquer de telles différences de niveau. Bien au contraire, les joueurs ukrainiens bénéficient d'avantages physiques qui interpellent de nombreux défenseurs de l'éthique sportive. Comment battre des joueurs qui ont trois jambes ou cinq bras ?

L'actuel centre d'entraînement du Dynamo de Kiev

23 ans après l'explosion du réacteur nucléaire de Tchernobyl (26 avril 1986), il semblerait que les "enfants  de Tchernobyl" constituent l'ossature de ces équipes. Les conséquences de cette catastrophe tant redoutées à l'époque par les scientifiques sont donc établies. Au delà des effets sanitaires, le football français a donc du faire face à ces effets physiques. Plusieurs joueurs de Donetck et Kiev possédaient trois jambes. Pire, le gardien du Dynamo, surnommé la pieuvre, a quatre mains. Dès lors, comment marquer un but à une personne qui a autant d'atouts physiques. Ce jeudi, Landreau en a rêvé.

 
Si les répercussions d'une telle catastrophe sont irréfutables, pourquoi de tels joueurs sont-ils mis en avant par l'Ukraine. En 2007, le réseau Voltaire publiait : "Le puissant et intelligent lobby nucléaire tire profit de la catastrophe. Mais pas pour éviter à tout prix un nouveau Tchernobyl : son objectif est l'exploitation sans scrupules des dommages sanitaires de la catastrophe. Et les stratégies de propagande en faveur de "l'utilité" des centrales nucléaires sont devenues plus subtiles". Le gouvernement ukrainien a donc choisi d'utiliser le football afin de promouvoir les bienfaits du nucléaire. Il est donc évident qu'une victoire en coupe de l'uefa de l'un des deux clubs ukrainiens constituerait pour les défenseurs du nucléaire un atout non négligeable. Après avoir battu le "grand Barcelone" lors des poules de Ligue de Champions, le Chektar Donetsk est favori. Pour autant, comment réussiront-ils à inscrire un but à la "pieuvre".

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